Délabré
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- en ruine, dans un très mauvais état
Forme dérivée du verbe « délabrer »
"délabré" dans l'encyclopédie
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FARRELL JAMES THOMAS (1904-1979)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 2 532 mots
Survient la crise de 1929, le chômage, la ruine de la famille : Studs, déjà délabré, sombre complètement ; il meurt d'une pneumonie contractée un jour qu'il gisait ivre mort sous la neige. Le radicalisme politique de Farrell transparaît sous cette lamentable histoire ; cette chronique est en effet celle de sa haine contre les forces de l'obscurantisme (l'Église en particulier) et de sa révolte contre une société qui n'a rien à proposer à ses enfants.
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BATEAU-LAVOIR LE
- Écrit par Maïten BOUISSET
- 3 884 mots
- 2 médias
Bien après la Première Guerre mondiale, alors que celle-ci avait dispersé ses occupants et ses visiteurs au profit de Montparnasse, il continuera, toujours aussi délabré, à héberger de nombreux peintres et sculpteurs. Sauvé par miracle de la destruction, déclaré site classé, le vieux bâtiment fut acheté par la Ville de Paris, au cours d'une vente aux enchères mémorable, le 1er décembre 1969.
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J'ACCUSE (R. Polanski)
- Écrit par Pierre EISENREICH
- 5 135 mots
Avec un sens de l’espace exceptionnel, Polanski décrit un monde aussi cloisonné que délabré, où la progression mentale de Picquart au cours de sa contre-enquête se heurte à ses ennemis de l’intérieur que sont le commandant Henry (Grégory Gadebois) et ses subalternes. Le cinéaste met en place une série de flash-back qui permet au spectateur de sonder la machination dont est victime Dreyfus.
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LÉGENDES DE LA FORÊT VIENNOISE (mise en scène C. Marthaler)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 6 322 mots
- 1 média
Dans ce huis clos imposé par l'espace – ouvert seulement en apparence –, il est pris au piège d'une atmosphère oppressante et délétère qui sourd en permanence, accentuée par les valses de Strauss, jouées en sourdine sur un piano délabré, avec une lenteur savamment calculée. Médiocrité, bêtise, égoïsme, cynisme, nationalisme, xénophobie, exploitation de l'autre au nom des principes chers à la morale, s'y étalent crûment, en une litanie d'autant plus terrifiante qu'elle prend par instants des airs de chanson douce, jusqu'à atteindre son point d'orgue quand l'inavouable se révèle : il n'y pas d'amour, ici.
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OUBLIER LE TEMPS (P. Brook)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 5 935 mots
Avec Micheline Rozan, il découvre, derrière une palissade, un théâtre délabré abandonné depuis vingt ans. Il a trouvé le lieu où il se fixera avec le Centre international de création théâtrale et obtient, à partir de 1970, la direction de ce qui va devenir le théâtre des Bouffes du Nord. Là, il a la sagesse d'opérer le moins possible d'aménagements pour lui garder son cachet.