Délirant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui délire, qui vit hors de la réalité
- en médecine, qui est atteint d'une très forte fièvre et est en proie à une forte excitation
- par extension, excessif, extravagant
Forme dérivée du verbe « délirer »
"délirant" dans l'encyclopédie
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DÉLIRE (histoire du concept)
- Écrit par Gabriel DESHAIES
- 16 025 mots
Le sens réel n'a pas été retenu par le délirant, et le sens déréel n'a pas été compris par le non-délirant. Il n'y a donc pas eu de communication. La rupture, grossière ou subtile, totale ou partielle, de la relation définit une caractéristique capitale de l'état délirant : l' aliénation mentale. Le mot et la chose doivent être compris avec précision et exactitude.
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CARNAVAL (R. Schumann)
- Écrit par Pierre BRETON
- 1 625 mots
- 1 média
L'affrontement entre le doux et rêveur Eusebius et le sombre mais actif Florestan, ces deux figures de l'âme schumannienne, conduisent le compositeur, nouveau Dopppelgänger, dans un délirant jeu de doubles et de masques, aux portes de la folie. Une trajectoire aussi brûlante n'a pas suscité d'imitateurs. Seul Johannes Brahms saura en recueillir l'héritage.
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PARAPHRÉNIE (histoire du concept)
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 192 mots
Il y a indiscutablement, en effet, une maladie qui commence autour de trente-cinq ans, qui atteint très peu les fonctions du moi et qui ne s'oppose pas à la continuation d'une vie normale pendant fort longtemps, et quelquefois indéfiniment ; seuls quelques intimes sont mis par le délirant dans la confidence du monde imaginaire qu'il s'est créé et où se mêlent, en une aventure qui prend des dimensions cosmiques, la fable, le fantastique, la mégalomanie, un peu de persécution, beaucoup d'occultisme et de surnaturel.
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ESQUIROL JEAN ÉTIENNE DOMINIQUE (1772-1840)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 2 658 mots
Après une thèse Les Passions considérées comme causes, symptômes et moyens curatifs de l'aliénation mentale (1805), Esquirol reprend la classification nosographique de Pinel en distinguant dans la classe des délires partiels (ou mélancolie) le délire triste, qu'il appelle « lypémanie », des « monomanies », ou délires localisés à une idée délirante prévalente, qui ont un succès et une extension malheureusement indéfinis, leur spécificité finissant par ne reposer que sur un thème délirant ou un trouble du comportement ou des instincts (monomanies instinctives).
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BEAULIEU VICTOR-LÉVY (1945- )
- Écrit par A. BERGENS
- 2 960 mots
- 1 média
Ils évoluent sur deux plans et passent constamment du monde réel au monde de l'imaginaire, d'un réalisme forcené à un rêve délirant. Tout est mêlé, chronologie, souvenirs, action présente, rêvasseries, dans des scènes qui s'enroulent, s'interrompent et repartent — pour finir souvent en cauchemar — sans que rien ne justifie cette constante fluctuation.