Déloyaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- manquant de loyauté, manquant d'honnêteté
"déloyaux" dans l'encyclopédie
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AMI DU PEUPLE L'
- Écrit par Pierre ALBERT
- 2 083 mots
1792) pendant lesquelles des concurrents déloyaux ou des ennemis publient des imitations du journal. Élu député à la Convention, Marat, qui s'illustre très peu à l'Assemblée, change le titre de sa feuille qui s'appelle Le Journal [puis Le Publiciste] de la République française ; le dernier numéro paraît le 14 juillet 1793, le lendemain même de l'assassinat de Marat par Charlotte Corday.
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HLINKA ANDREJ (1864-1938)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 381 mots
Jugé en novembre pour avoir incité les Slovaques à se montrer déloyaux envers la Hongrie, il est condamné à deux ans d'emprisonnement. Il voit sa peine allongée d'un an et demi en mai 1907 en raison du caractère incendiaire de son discours d'au revoir à ses fidèles. En 1913, il fonde le Parti du peuple slovaque. Le 24 mai 1918, lorsque le Parti national slovaque prend position contre la Hongrie, Hlinka, alors dirigeant du Parti populaire chrétien slovaque, accueille chaleureusement l'union avec les Tchèques.
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ROMAN DE RENART
- Écrit par Jean DUFOURNET
- 11 396 mots
Sans parler de la critique traditionnelle des femmes infidèles et trompeuses – à quelques exceptions près dans un univers romanesque trop complexe pour être réduit à un schéma simpliste – et des « vilains » grossiers, retors, déloyaux, âpres au gain, ignorant le loisir et la largesse, qualifiés de félons et de cuiverts « canailles », ridicules quand ils se servent d'armes nobles, l'on assiste, çà et là, à une remise en question de la société et de la justice féodales, mais surtout à une vive attaque du clergé campagnard qui ne se distingue guère de ses fidèles, vivant avec des concubines, possédant du bétail, épandant le fumier, fabriquant des pièges, passionné de chasse, ignorant, amateur de bonne chère, et des moines noirs et blancs, c'est-à-dire bénédictins et cisterciens, fort riches, paresseux, cupides, hypocrites.
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PROSTITUTION DANS L'ANTIQUITÉ
- Écrit par Violaine SEBILLOTTE CUCHET
- 12 803 mots
- 1 média
Mais que l’amant de l’épouse (moichos en grec, mollis en latin : « celui qui s’adonne aux plaisirs »), plus que la femme infidèle, fasse l’objet de la même réprobation que le prostitué indique que, parmi les libres, les citoyens sont particulièrement visés : prostitués, ils sont jugés comme s’ils se comportaient en esclaves ; adultères (au sens antique), ils sont critiqués pour s’être montrés déloyaux.
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KRISHNA ou KṚṢṆA
- Écrit par Marie-Simone RENOU
- 13 494 mots
Allié des Paṇḍava, il se révèle un chef de clan rusé, doué d'un savoir-faire purement humain, assurant le triomphe de ses cousins par des moyens assez déloyaux et sans grandeur. Mais, dans la Bhagavad Gītā, « Chant du Bienheureux », qui s'intègre dans l'épopée, il devient le cocher d' Arjuna, le plus célèbre des Pāṇḍava, et se manifeste comme le dieu suprême, incitant le héros à l'action.