Déluré

"déluré" dans l'encyclopédie

• ARNO (1949-2022)

  • Écrit par Véronique MORTAIGNE
  • 4 891 mots
  • 1 média

  Arno avait aussi déluré « Les filles du bord de mer » de son compatriote Salvatore Adamo, texte dont les doubles sens étaient jusqu’alors passés inaperçus… Arno a souvent côtoyé le cinéma, comme acteur (de Skin, de Guido Henderickx, en 1986, à Préjudice, d’Antoine Cuypers, en 2015, en passant par Alors voilà, de Michel Piccoli, en 1997) ou comme compositeur (Merci la vie, de Bertrand Blier, en 1991).

• ŒUVRES (G. Perros) Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 492 mots

  De même, l’inspiration sait improviser sa « fugue » critique et lyrique à partir du quotidien prosaïque : l’esprit d’enfance et le désenchantement, le piano et le football, la musique et le silence, le renoncement au théâtre et la solitude méditative, le lettrisme et la lecture, les aventures du père de famille, du mari ou du « professeur d’ignorance », l’amitié et l’amour, les femmes et les marins, la Bretagne et le dépaysement des flâneries, l’emploi du temps ordinaire et la paresse taoïste, l’obsession de la mort et le mystérieux commun des mortels nourrissent la veine de cet auteur hors cadre, praticien de la note incisive, trouvère de « la marche à pied » en huitains, as de pique de la trouvaille poétique, chantre déluré de la gaîté « mélicanloque ».

• LESS IS LESS, MORE IS MORE, THAT'S ALL (exposition)

  • Écrit par Bénédicte RAMADE
  • 5 995 mots

  L'ensemble de la manifestation a permis de démontrer que Présence Panchounette faisait bien partie de l'inconscient collectif : un inconscient salutaire, grivois, mal éduqué, déluré et franchement absurde ; mais aussi capable de porter un regard redoutablement perspicace pour orchestrer une histoire de l'art jouée en mode mineur.

• BONNAIRE SANDRINE (1967- )

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 8 026 mots

  Alors qu'on la voyait presque comme l’actrice d'un seul rôle – une sorte de prolongement un peu plus déluré du « nouveau naturel » des années 1970 –, elle refuse de se prêter au jeu en mêlant à son naturel quelque chose de fier, de sulfureux, de lumineux aussi, comme l'héroïne de Georges Bernanos. En la choisissant pour incarner Jeanne d'Arc (Jeanne la Pucelle I et II, 1994), et plus tard le personnage de Sylvie dans Secret défense (1998), Jacques Rivette remarquera que rares sont les actrices se tenant aussi droit.