Démodé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- en jeux, plus de mode, obsolète, périmé
Forme dérivée du verbe « démoder »
"démodé" dans l'encyclopédie
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ÉTERNITÉ
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 837 mots
Aussi bien le couple conceptuel temps-éternité, que d'aucuns estiment démodé, marque-t-il la double polarité qui commande les oscillations de grandes doctrines.
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PIRON ALEXIS (1689-1773)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 1 649 mots
À sa mort, il était démodé depuis vingt ans. Qui le lit encore ? Son épitaphe, réduite par ses soins à deux vers où transparaît un rêve d'honorabilité refoulé, a du moins survécu : Ci-gît Piron, qui ne fut rien, Pas même académicien.
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TENNIEL JOHN (1820-1914)
- Écrit par Marc THIVOLET
- 2 393 mots
- 1 média
À l'inverse, pour le lecteur contemporain, les éléments allusifs et descriptifs de ces illustrations s'estompent, faisant apparaître leur caractère démodé. Certes, il y a charge, parodie, pastiche dans Alice mais dans le dessein de démonter les conventions de la représentation verbale. Les personnages sont des prétextes, ils n'interviennent que pour libérer les possibilités analogiques du langage.
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DÉRUET ou DES RUETS CLAUDE (1588-1660)
- Écrit par Claude LAURIOL
- 1 962 mots
- 1 média
À son maître Jacques Bellange il emprunte la fluidité maniériste des figures, encore allongées par d'invraisemblables coiffures, mais non l'exagération pathétique des attitudes ; d'un voyage à Rome (vers 1613-1618), il n'a retenu que l'art déjà démodé de Tempesta, du Cavalier d'Arpin et de Pulzone. Bien qu'il ait parfois décoré des chapelles ou des églises (église des Carmes à Nancy, vers 1646, décoration disparue), Déruet a surtout pratiqué les tableaux de petit ou de moyen format, et les suites de dessins, comme nous l'apprend son inventaire après décès.
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HOWELLS WILLIAM DEAN (1837-1920)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 2 320 mots
- 1 média
Enfin, ce théoricien du réalisme, et d'un réalisme spécifiquement américain, demeure marqué par la « tradition distinguée » et apparaît donc souvent comme un peu timoré et démodé dans sa manière, ne serait-ce qu'en raison de sa pruderie. Mais son rôle a été immense. Il a influencé, poussé, découvert ou reconnu des écrivains comme Crane, Norris ou Veblen, qui devaient aller beaucoup plus loin que lui tant dans l'écriture réaliste que dans la révolte.