Démoralisation
- Nom féminin singulier
Définition
- en morale, fait de décourager, de priver de confiance; état de découragement
"démoralisation" dans l'encyclopédie
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ANOMIE
- Écrit par Raymond BOUDON
- 22 013 mots
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Le phénomène de démoralisation que Durkheim évoque à travers ses analyses concrètes et auquel Thomas et Znaniecki ont donné un nom n'apparaît pas dans la typologie de Merton. En outre, Merton a le tort de loger l'anomie au niveau de l'individu, alors qu'il est indispensable de lier l'analyse de la démoralisation à celle de la désorganisation sociale.
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BOURGÈS-MAUNOURY MAURICE (1914-1993)
- Écrit par Charles-Louis FOULON
- 5 228 mots
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Il fit aussi arrêter le journaliste Claude Bourdet pour « tentative de démoralisation de l'armée ». Le 24 mars 1957, le secrétaire général de la préfecture d'Alger, Paul Teitgen, put écrire : « J'ai acquis la certitude, depuis trois mois, que nous sommes engagés dans l'anonymat et l'irresponsabilité qui ne peuvent conduire qu'aux crimes de guerre. » Mais le ministre continua sa croisade contre la démoralisation en faisant inculper Jean-Jacques Servan-Schreiber et en mettant aux arrêts de rigueur le général Paris de Bollardière, auteur d'une lettre dans L'Express où était dénoncé « l'effroyable danger qu'il y aurait [.
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RIGAUT JACQUES (1899-1929)
- Écrit par André LAUDE
- 1 987 mots
Peut-être Jacques Rigaut a-t-il ressenti trop fortement son appartenance au mythique « château de la démoralisation » dont parle Breton dans le Manifeste du surréalisme. Cité plusieurs fois dans les écrits surréalistes, il a été l'un des incitateurs du mouvement : il est à la barre des témoins lors du procès Barrès (mai 1921), qui voit la première passe d'armes entre Breton et Tzara.
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FRISON-ROCHE ROGER (1906-1999)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 3 207 mots
Le ton est immédiatement trouvé : le livre, qui parut d'abord en feuilleton et qui était aussi un texte de propagande destiné à combattre la démoralisation de la jeunesse, obtint un succès considérable. Le titre dit tout : le guide en tête de la cordée a la pleine responsabilité de ceux qui suivent. La mystique du chef n'est pas loin. Le héros peut succomber à la faiblesse – en l'occurrence le vertige –, mais sa volonté lui permettra de la surmonter.
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LOUIS-PHILIPPE Ier (1773-1850) roi des Français (1830-1848)
- Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY
- 4 267 mots
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Ils marièrent leurs vices en famille et cette union, qui fit d'abord la force de l'un, acheva la démoralisation de l'autre et finit par les perdre tous les deux. » Son entêtement à repousser toute réforme libérale et à méconnaître le mécontentement croissant contre l'injustice amena la révolution de février 1848 à Paris. Abandonné de tous, le roi abdiqua et s'enfuit en Angleterre, où il mourut le 26 août 1850, à Claremont.