Démuni
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- défavorisé, manquant de ressources
- privé de
Employé comme nom
- un misérable
Forme dérivée du verbe « démunir »
"démuni" dans l'encyclopédie
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SANGNIER MARC (1873-1950)
- Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
- 2 269 mots
Adolescent au collège Stanislas, jeune militaire à Versailles, étudiant à Polytechnique, toujours l'on retrouve Sangnier organisant des réunions dont le but est de rapprocher le favorisé et le démuni, l'ouvrier et l'étudiant, le gradé et le soldat, et de susciter la discussion. Abandonnant très vite la carrière militaire pour se consacrer à son idéal, qui n'est pas encore une idéologie, Sangnier prend la direction d'une revue fondée avec quelques amis, Le Sillon.
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DUNCAN ROBERT (1919-1988)
- Écrit par Jacques DARRAS
- 2 719 mots
Septième enfant d'un manœuvre démuni, Robert Duncan causa, en naissant, la mort de sa mère. Sept mois plus tard, une famille sans enfants, les Symmes, l'adoptait. Nouvelle tragédie à l'âge de trois ans : le petit garçon court dans la neige vers sa mère adoptive ; il tombe, les lunettes qu'il porte se brisent : dorénavant sa vue sera faussée. De ces deux événements, le jeune poète fera sa légende : il transformera ce matériau biographique en défi.
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RICHARDSON RALPH (1902-1983)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 2 744 mots
Qu'il interprète Falstaff, en 1945 (un de ses plus grands succès à la scène) ou ce pensionnaire d'un asile dans Home, de David Storey, ou encore le personnage de No Man's Land, sir Ralph Richardson aura donné une dimension tragique à l'individu le plus démuni et accentué l'aspect le plus dérisoire du monarque le plus absolu. Très jeune, il découvre la magie du son au théâtre – le bruissement d'une cape, le cliquetis d'une arme – et c'est cette forme de cérémonial, plus que la magie du verbe, qui est à l'origine de sa vocation.
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MÉRÉ ANTOINE GOMBAUD chevalier de (1607-1684)
- Écrit par Jacques PRÉVOT
- 2 967 mots
Car, issu de petite noblesse provinciale, démuni de toute fortune et n'ayant rien d'autre à faire valoir qu'un type de comportement, une « mentalité » ou l'agrément d'une présence, il va exercer une réelle influence sur le milieu où il évolue. Il est la vivante représentation de cet homo sociabilis dans lequel l'élite parisienne aura aimé à se retrouver et à se complaire jusqu'en 1670 environ.
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JEAN DE BRÜNN (XIVe s.)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 3 598 mots
» Le frère démuni a le droit de voler quiconque possède des biens : « Dieu s'est attribué tous les biens pour que je m'en serve et que je les transmette à l'éternité. » Dans la conception de jouissance immédiate qu'ils opposent à l'appropriation capitalisée, les bégards estiment en effet que dépenser l'argent, c'est l'envoyer dans l'éternité, celle du Dieu que chacun porte en soi et qui agit en soi.