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Démythification

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. fait de démythifier, d'enlever son caractère mythique

"démythification" dans l'encyclopédie

  • SIVADIER JEAN-FRANÇOIS (1963- )

    • Écrit par Jean CHOLLET
    • 5 746 mots

    À travers ses spectacles, dont le caractère politique est évident, tout en étant dépouillé de tout didactisme idéologique, avec des moyens simples, qui privilégient la présence de l'acteur et un esprit de troupe, Jean-François Sivadier procède à une démythification de certaines formes théâtrales pour ouvrir avec exigence sur une dimension ludique et populaire, comme on le voit encore avec La Dame de chez Maxim, de Georges Feydeau (2009), ou Le Misanthrope, de Molière (2013).

  • CHRONIQUES (B. Dylan) Fiche de lecture

    • Écrit par Michel P. SCHMITT
    • 5 515 mots
    • 1 média

    Dans Chroniques, l'idole ne « brise » pas « son mythe », comme on l'a écrit imprudemment : la démythification n'est pas le propos du livre, pas plus au fond que la véracité. C'est l'authenticité d'un projet de vie que Dylan offre ici à ses lecteurs. On le sait caractériel, imprévisible, ingrat, mégalomaniaque et menteur s'il le faut : cela est rabâché depuis les années 1960.

  • SCHNEBEL DIETER (1930-2018)

    • Écrit par Marc VIGNAL
    • 6 113 mots

    D'abord influencé par Stockhausen, à qui il consacre un article de synthèse en 1958, Schnebel est ensuite très frappé par la démythification de la musique sérielle opérée par John Cage, ce qui déterminera ses travaux, à partir des années 1958-1962 surtout. Sa démarche allie de façon très systématique spéculation théorique et travail créateur, et fait appel à des notions telles que la composition collective, le refus du son, le langage muet, la participation du public, cela en utilisant souvent des matériaux gestuels et optiques ainsi que divers auxiliaires acoustiques.

  • ELLROY JAMES (1948- )

    • Écrit par Claude MESPLÈDE
    • 11 535 mots
    • 1 média

    Avec son goût pour la démythification de l'Amérique, son sens de la tragédie épique et son style si personnel, James Ellroy se révèle l'écrivain le plus novateur du roman noir moderne. Il le démontre encore avec Ma Part d'ombre (1997), où il raconte ses recherches, avec l'aide d'un ancien policier, pour retrouver l'assassin de sa mère. Une partie du livre, autobiographique, permet de mieux cerner la personnalité de cet écrivain majeur dont l'exemple a suscité en France et dans le monde quelques belles vocations de romanciers.

  • RAY MAN (1890-1976)

    • Écrit par Alain JOUFFROY
    • 13 293 mots
    • 1 média

    Mais cette volonté de démythification de l'art, qui l'a entraîné à utiliser des procédés « non artistiques », ne l'empêchait aucunement d'accomplir de belles œuvres, qui sont simplement très en avance sur le goût de son temps. Ses peintures à l'aérographe : Suicide, The Rope Dancer (1917), La Volière, Admiration of the Orchestrelle for the Cinematograph, Seguidilla, Jazz et Hermaphrodite (1919), indifféremment abstraites ou figuratives, créent des espaces aériens, où la gouache pulvérisée rappelle certains effets photographiques.

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