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Dénervation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en médecine, perte de l'innervation d'un muscle, d'un tissu

"dénervation" dans l'encyclopédie

  • PHARMACORÉCEPTEURS, biochimie

    • Écrit par Philippe COURRIÈRE
    • 3 275 mots
    • 1 média

    Langley observa, en effet, en 1909, que la nicotine, qui est un excitant ganglionnaire, provoquait une réponse quand on l'appliquait localement sur certaines parties du tissu musculaire et que son effet persistait même après dénervation du muscle. Il en conclut qu'il existait, en des points bien précis de la cellule, une substance réceptrice. Son approche du problème fut confortée par la découverte d'une substance antiparasitaire qui agissait uniquement sur la cellule du parasite, alors qu'elle n'avait aucune action sur celle de l'hôte ; pour expliquer cette étroite sélectivité de la drogue, on pensa que sur la cellule du parasite se trouvait un récepteur correspondant à celle-ci et qui n'existait pas sur l'hôte.

  • HYPOTHALAMUS

    • Écrit par Paul LAGET
    • 31 384 mots
    • 5 médias

    De même, diverses recherches expérimentales ont montré que la stimulation du noyau supra-optique ou la lésion du faisceau supra-optico-hypophysaire amenaient des effets d'éjection lactée par les glandes mammaires même après dénervation de celles-ci, ou, inversement, d'interruption de la lactation et la reprise de celle-ci après administration compensatoire d'ocytocine.

  • ÉLECTROPHYSIOLOGIE

    • Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET et Jean LENÈGRE
    • 95 492 mots
    • 14 médias

    Les êtres vivants, végétaux et animaux, sont communément le siège de phénomènes électriques intimement liés aux activités vitales, dont ils sont un des aspects les plus révélateurs. On met ces phénomènes en évidence à l'aide d'électrodes appliquées en surface ou introduites dans la profondeur des tissus. On peut alors capter des courants ou des différences de potentiel et enregistrer leurs variations au cours du temps.

  • MUSCLES

    • Écrit par Jean RAIMBAULT et Bernard SWYNGHEDAUW
    • 71 086 mots
    • 10 médias

    La motilité est l'une des propriétés les plus caractéristiques de l'animal. Se déplacer, pour un tel organisme, est source d'autonomie et donc préalable indispensable à toute adaptation à l'environnement. Cette propriété est le fait d'un ensemble, bien caractérisé, de molécules, les protéines contractiles, qui ne sont pas spécifiques du tissu musculaire et se retrouvent pratiquement dans toutes les cellules.

  • NEUROLOGIE

    • Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS et Encyclopædia Universalis
    • 166 461 mots
    • 8 médias

    Entré dans la langue française aux environs de 1690 sous la forme, aujourd'hui caduque, de « névrologie », le terme de neurologie, utilisé à partir de 1732 pour désigner la branche de la médecine qui étudie l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux – et principalement du cerveau –, reçut sa consécration officielle de Jean Martin Charcot lorsqu'il fonda en 1880 les Archives de neurologie.

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