Dénier
- Verbe à l'infinitif
Définition
- refuser de reconnaître, contester
- refuser d'accorder
"dénier" dans l'encyclopédie
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DENIER, monnaie
- Écrit par Jean DÉRENS
- 5 594 mots
- 1 média
Concurremment à l'emploi du denier comme sous-multiple du sou, on donnait ce nom à toute espèce de monnaie d'or, d'argent et de billon : ainsi sous Saint Louis, il y eut le denier d'or à l'agnel, ou le denier d'or à l'écu ; sous Jean le Bon, le denier d'or à la fleur de lys. Enfin aux xviie et xviiie siècles, on désignait sous le nom de denier de fin ou d'aloi la quantité d'argent fin qui entrait dans la composition d'une pièce.
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DENIER ROMAIN
- Écrit par François REBUFFAT
- 1 219 mots
- 1 média
À ses débuts, le denier de 4,5 grammes d'argent représentait, au droit, la tête de Rome casquée et, au revers, les Dioscures à cheval, ces deux divinités qui, selon l'histoire légendaire, auraient apporté une aide décisive aux Romains lors de la bataille du lac Régille en — 499. L'altération progressive du titre du denier et la baisse de son poids permirent ensuite à Rome de faire face à des dépenses militaires de plus en plus lourdes et à une dette croissante.
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DÉNI, psychanalyse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 502 mots
Le déni porte sur la réalité extérieure, alors que le refoulement, chez le névrosé, concerne les pulsions du ça. Après 1927, Freud parle du déni en prenant pour exemple le fétichisme. Cette perversion continue chez l'adulte l'ancienne attitude de l'enfant et consiste à vouloir faire coexister les deux affirmations incompatibles : le déni de la castration féminine et sa reconnaissance.
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SAINT-DENIS
- Écrit par Raymond JOSSE
- 2 924 mots
- 3 médias
Petite ville célèbre au Moyen Âge par son abbaye, qui possédait de nombreux domaines aux environs de Paris, par ses pèlerinages et par sa foire du Lendit, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) conserve de son passé une basilique gothique où se trouvent les monuments funéraires des rois de France. C'est au début du xixe siècle un bourg encore en grande partie agricole, avec quelques petites fabriques.
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DÉNI DE JUSTICE
- Écrit par Joël GREGOGNA
- 3 633 mots
Pour le magistrat, le déni de justice est le refus de statuer sur un litige qui lui est présenté. Le déni de justice constitue un délit. Refuser de rendre la justice est une décision d'autant plus grave que, dans le système français, la saisine du tribunal n'a pas lieu d'office. Or, l'obligation de rendre une décision est une des conséquences directes de cet état de fait.