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Dénivellement

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. fait de déniveler, de créer des différences de niveau

Synonyme

  1. dénivellation

"dénivellement" dans l'encyclopédie

  • DÉPLACEMENT, psychanalyse

    • Écrit par Baldine SAINT GIRONS
    • 4 773 mots

    Alors donc que la condensation est une catégorie esthétique, puisque l'interprétation ne cesse d'y enrichir de sens l'élément qui s'offre à elle dès la première approche, le déplacement met en évidence l'effet de dénivellement, permettant la naissance de processus cogitatifs « supérieurs » : il s'agit bien assurément d'une catégorie épistémologique.

  • THOMAS D'AQUIN saint (1224 ou 1225-1274)

    • Écrit par Marie-Dominique CHENU
    • 24 071 mots
    • 1 média

    Dans la transcendance des objets comme dans la réaction du sujet connaissant, le dénivellement épistémologique provoquait des comportements et des décisions fort variables. Au xiie siècle, Abélard avait appliqué méthodiquement aux textes bibliques les procédés de la dialectique, technique profane s'il en fut, qui prenait alors dans la culture la préséance sur la grammaire et la rhétorique.

  • SOUFFRANCE

    • Écrit par Baldine SAINT GIRONS
    • 24 370 mots

    Quel est le peu de réel de la souffrance pour la conscience souffrante ? Tel est le problème que nous voudrions cerner en faisant appel des voies d'une phénoménologie labyrinthique à une métaphysique du dénivellement ontologique. Problème qui débouche sur un mystère ; car qui pourra jamais s'y retrouver dans les raisons et les absences de raisons d'une souffrance qui en vient à être d'autant moins tolérable qu'elle échappe davantage à la nomination de ses motifs ? Certitude de la souffrance physique Seule la souffrance physique – la «  douleur » – semblerait devoir faire l'objet d'une certitude : mieux localisée, plus sporadique et dotée de seuils d'intensité éventuellement déterminables, elle échapperait à cette suspicion qui caractérise la souffrance, dont la causalité, étant d'ordre suprasensible aussi bien que sensible, fait intervenir des éléments réputés imaginaires.

  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 34 953 mots

    C'est en partant de la temporalité finie et à travers le dénivellement et la banalisation de cette temporalité finie que Heidegger déduit le temps infini. Et, à la page finale de son Kant et le problème de la métaphysique, Heidegger enseigne que « rien ne répugne aussi radicalement à l'ontologie que l'idée d'un être infini ». Tout en laissant ouvert le problème de savoir si la finitude ne « présuppose » pas quelque infinitude, Heidegger ne pense pas du tout que cette « présupposition » nous ramène purement et simplement aux positions et aux thèmes cartésiens, puisqu'il demande en écrivant toujours le mot « présupposition » entre guillemets : de quelle nature est cette « présupposition » ? Que signifie l'infinitude ainsi posée ? Bergson, comme Heidegger et avant lui, enseigne un temps irréductible à une série infinie d' instants traités comme une éternité par l'intelligence.

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