Dénué
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- privé, dépourvu du nécessaire
Forme dérivée du verbe « dénuer »
"dénué" dans l'encyclopédie
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GÉNÉRATION SPONTANÉE : FIN D'UNE CONTROVERSE
- Écrit par André BRACK
- 1 593 mots
- 1 média
En publiant son ouvrage Hétérogénie, ou Traité de la génération spontanée en 1859, Félix Pouchet, correspondant de l'Institut, définit la génération spontanée comme étant la production d'un être organisé nouveau, dénué de parents, et dont tous les éléments primordiaux ont été tirés de la matière ambiante. Il reprend ainsi le flambeau porté par d'illustres prédécesseurs tels que Démocrite, Épicure, Aristote, Buffon, Needham, Lavoisier ou Lamarck.
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PÉREZ DE GUZMÁN FERNÁN (1376?-? 1460)
- Écrit par Daniel DEVOTO
- 736 mots
Moraliste non moins que psychologue, bien que dénué de hargne ou d'agressivité, Pérez de Guzmán porte des jugements sévères sur ses contemporains.
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TOSCAN ORDRE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 328 mots
Le chapiteau est, lui aussi, dénué de décor ; seules des moulures lisses seront parfois introduites (canet, quart-de-rond, boudin) dans les variantes de l'ordre toscan qui sont empruntées par les provinces de l'Empire romain, la Gaule en particulier. Au Moyen Âge et à la Renaissance, l'ordre toscan n'est plus clairement distingué de l'ordre dorique, mais certaines de ses particularités survivent dans les interprétations « doriques » de la Renaissance italienne.
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GOLTZIUS HENDRICK (1558-1616)
- Écrit par Françoise HEILBRUN
- 4 159 mots
- 2 médias
Ses paysages dessinés, des vues de montagne à l'atmosphère dramatique, s'inspirent encore très nettement de ceux de Bruegel, mais bientôt on décèle chez l'artiste un intérêt très nouveau pour le simple « motif », dénué de tout contenu symbolique et historique, et qui sera d'une grande importance pour le développement du paysage chez les peintres hollandais.
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BANDINELLI BARTOLOMEO dit BACCIO (1493-1560)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 432 mots
- 1 média
Dans les Vies de Giorgio Vasari et dans l'autobiographie de Benvenuto Cellini, il est décrit comme un artiste jaloux, malveillant et dénué de talent. Les œuvres qui subsistent de ce sculpteur maniériste, émule de Michel-Ange, prouvent qu'il était plus doué que ne le prétendent ses contemporains. Sa copie du groupe du Laocoon (Offices, Florence), son Hercule et Cacus (1534, place de la Seigneurie) et ses reliefs pour la clôture de chœur de la cathédrale de Florence expliquent l'engouement que connaît sa sculpture, austère et plutôt aride, à la cour des Médicis dans le second quart du xvie siècle.