Déphlogistiqué
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en chimie ancienne, qualifiait l'air comme composé d'eau et de phlogistique ; en fait l'air phlogistiqué était du protoxyde d'azote
"déphlogistiqué" dans l'encyclopédie
-
AIR, élément
- Écrit par Georges KAYAS
- 3 948 mots
- 1 média
À cet air déphlogistiqué « éminemment respirable » Lavoisier a donné le nom d'oxygène, pensant qu'il était le constituant de tous les acides. Lorsque Cavendish (1731-1810) isola l'hydrogène, il crut avoir identifié le phlogistique. Scheele reconnut que l'air n'est pas un élément simple, mais un composé de deux gaz. Sa composition exacte ne sera établie qu'au début du xxe siècle, avec la découverte des gaz rares dont l'air contient des quantités infimes.
-
GAZ DE L'AIR (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE et Didier LAVERGNE
- 1 484 mots
Priestley appelle « air déphlogistiqué » le gaz qu'Antoine Laurent Lavoisier rebaptisera en 1777 oxygène. 1777 Antoine Laurent Lavoisier découvre que la respiration animale consomme de l'oxygène (« air vital ») mais non l'azote (air non utilisable par le vivant). 1781 Antoine Laurent Lavoisier montre que l'air fixé est composé de carbone et d'oxygène (CO2).
-
BERTHOLLET CLAUDE LOUIS (1748-1822)
- Écrit par Michelle GOUPIL-SADOUN
- 6 556 mots
Il étudia également les propriétés du chlore (acide marin déphlogistiqué), ce qui le conduisit à la découverte de l'eau de Javel appelée à l'époque « lessive de Berthollet », ainsi qu'à celle du chlorate de potassium. C'est à l'occasion de l'étude des propriétés du chlore que Berthollet se rallia officiellement à la nouvelle théorie de Lavoisier, dans son mémoire Sur les propriétés de l'acide marin déphlogistiqué, lu à l'Académie le 6 avril 1785.
-
SENEBIER JEAN (1742-1809)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 638 mots
Reprenant les expériences de Charles Bonnet et celles d'Ingen-Housz, Senebier démontra que le gaz carbonique aussi bien atmosphérique que dissous dans l'eau est absorbé par toutes les parties vertes des plantes, puis décomposé par la lumière solaire en « air déphlogistiqué » (oxygène), qui est rejeté dans l'atmosphère, et en un « phlogistique » (carbone), qui est fixé par la plante.
-
ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE
- 2 731 mots
Priestley, en chauffant de l'oxyde de mercure, découvre « l'air déphlogistiqué » (oxygène, O2). Ce gaz est aussi émis par des plantes ; il entretient la combustion et permet la vie animale. 1779 J. Ingen-Housz observe que seules les parties vertes des plantes rejettent de l'oxygène, à condition qu'elles soient exposées à la lumière. À l'obscurité, les plantes « vicient » l'air, comme le font les animaux.