Dépité
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui a du dépit, qui a du chagrin et de l'amertume après une déception ou un échec
Forme dérivée du verbe « dépiter »
"dépité" dans l'encyclopédie
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BAUDOUIN Ier (1058-1118) roi de Jérusalem (1100-1118)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 453 mots
Une légèreté de mœurs, qu'il ne cherchait pas à cacher, lui valut l'hostilité du clergé, déjà dépité d'avoir dû consentir à la fondation du royaume. Une rocambolesque affaire de bigamie fit que le premier roi de Jérusalem mourut excommunié.
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JONAS LIVRE DE
- Écrit par Marie GUILLET
- 1 358 mots
- 1 média
Très dépité de cette clémence, Jonas recevra par la suite une autre leçon de miséricorde divine. La critique situe la composition de ce texte, dans lequel il ne faut pas voir un récit historique mais une allégorie, aux environs du ~ ve siècle. C'est une sorte de midrash ironique du Livre des Rois (II Rois, xiv, 25), dont les sources mythologiques ne sont pas originales.
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JABOTINSKI LEONID (1938-2016)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 119 mots
et parvient à la soulever ! Vlassov est à la fois dépité et en colère ; Jabotinski, qui réalise donc 572,5 kg (record olympique) aux trois mouvements, est enfin parvenu à vaincre son rival. Néanmoins, personne ne peut affirmer que ce succès est une bonne chose pour l'haltérophilie : Vlassov est certes un athlète massif (136 kg), mais bien proportionné ; Jabotinski accuse quant à lui 154 kg sur la balance en 1964, et son triomphe à T̄okȳo ouvre la voie à plusieurs générations de poids lourds au physique disgracieux, dont son compatriote Vassili Alexeïev sera, dans les années 1970, la caricature.
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POÉSIES, Catulle Fiche de lecture
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 4 673 mots
Atteint dans ses aspirations sociales, dépité par un amour sans avenir, le poète accepte cet échec avec dignité. L'angoisse eschatologique même donne cours à des accents de grandeur pleins d'humanité, éloignés de toute grandiloquence. Œuvre sincère, mais non simple confession, les Poésies de Catulle donnent à voir le spectacle des passions humaines.
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DÖLLINGER JOHANN IGNAZ VON (1799-1890)
- Écrit par Roger AUBERT
- 5 083 mots
Indisposé par le soutien croissant apporté par la curie romaine aux attaques des néo-scolastiques qui reprochaient à de nombreux professeurs allemands de s'écarter des voies traditionnelles au nom de la critique historique ou de la philosophie moderne, dépité de voir sa valeur scientifique mise parfois en doute par certains leaders catholiques parfaitement incompétents en la matière, inquiet de voir les forces intellectuelles du catholicisme allemand se diviser contre elles-mêmes alors qu'une résistance commune aux attaques toujours plus radicales de la science incroyante s'imposait, Döllinger devient vers la fin des années 1850 de plus en plus réticent à l'égard du courant ultramontain.