Dépréciatif
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à une dépréciation, au fait de déprécier; dévalorisant
"dépréciatif" dans l'encyclopédie
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DIVAGATIONS, Stéphane Mallarmé Fiche de lecture
- Écrit par Patrick BESNIER
- 5 662 mots
- 1 média
Comme Vers et prose, Divagations s'ouvre sur un avant-propos dépréciatif : « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d'architecture », affirme Mallarmé, qui se reproche entre autres des compromissions avec le journalisme. Aux dernières lignes se laisse pourtant deviner une réconciliation de l'auteur avec son projet : « les Divagations apparentes traitent un sujet, de pensée, unique – si je les revois en étranger, comme un cloître quoique brisé, exhalerait au promeneur, sa doctrine ».
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ENVIRONNEMENT, art
- Écrit par François LOYER et Encyclopædia Universalis
- 17 694 mots
Environnement est ici un mot politique qui permet d'éviter celui d'architecture– ou pire de beaux-arts – dont le sens paraît à beaucoup extrêmement dépréciatif. Il faut souligner combien cette notion, quoiqu'un peu imprécise, va s'avérer essentielle dans le domaine de l'urbanisme ; l'environnement, désormais, n'est plus seulement le contexte visuel ou topographique d'un bâtiment : on parle alors des « sciences de l'environnement » et on désigne par cette locution la sociologie, la géographie humaine, l'économie et même l'histoire de l'art, soit toutes les sciences humaines ayant un rapport quelconque avec l'acte de bâtir.
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POMPIER, art
- Écrit par Jacques THUILLIER
- 22 109 mots
- 7 médias
), le terme « pompier » est à l'origine franchement dépréciatif. On n'a pu encore préciser ni le moment exact de son apparition (est-il en usage dans les ateliers de peintres dès la première moitié du xixe siècle ?), ni même son origine. Pour les uns, il est venu railler la recherche archéologique introduite par les néo-classiques (« On appela jadis pompiers les davidiens qui coiffaient de casques leurs Grecs et Romains sempiternels », Camille Mauclair, 1929) ; pour d'autres, le terme évoque les pompiers de service lors des manifestations officielles et notamment des Salons organisés à Paris.
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TRIBALISME
- Écrit par Jean COPANS
- 24 389 mots
- 3 médias
Le vocabulaire qui lui est le plus fréquemment associé est négatif ou dépréciatif : les haines, les oppositions, les luttes, les éclatements (tribalistes) connotent un champ sémantique confus et opaque. Le tribalisme devient un cadre vide et formel qui se trouve défini par ses qualificatifs. Même sans le vouloir, ceux qui parlent des valeurs négatives et positives du tribalisme insistent tant sur les premières que les secondes paraissent bien dérisoires.
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BANLIEUE
- Écrit par Jean BASTIÉ, Stéphane BEAUD et Jean ROBERT
- 36 141 mots
Si la voiture, les hypermarchés et la télévision sont les symboles de la modernité, alors c'est dans les banlieues qu'il faut désormais chercher la modernité ; mais peut-être les centres sont-ils déjà postmodernes ? Les pays en développement sont également touchés par cette remise en cause de la notion de « banlieue » dans son sens un peu dépréciatif.