Dépravé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- altéré dans le goût, la saveur; corrompu
Employé comme nom
- personne corrompue, débauché
Forme dérivée du verbe « dépraver »
"dépravé" dans l'encyclopédie
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ANAMORPHOSES OU THAUMATURGUS OPTICUS LES PERSPECTIVES DÉPRAVÉES, Jurgis Baltrušaitis
Fiche de lecture - Écrit par Annamaria DUCCI
- 7 628 mots
Le livre paru en 1955 sous le titre d'Anamorphoses ou perspectives curieuses, a été suivi de deux éditions révisées en 1969 et en 1984, la dernière augmentée de chapitres portant sur les miroirs et sur l'interprétation des anamorphoses au xxe siècle. L'édition de 1984, à laquelle on se réfère, a été publiée sous un titre modifié : Anamorphoses ou Thaumaturgus Opticus – Les perspectives dépravées.
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RASPOUTINE GRIGORI EFIMOVITCH NOVYKH dit (1872-1916)
- Écrit par Pierre KOVALEWSKY
- 1 434 mots
- 1 média
Paysan sibérien, surnommé Raspoutine (le Dépravé) à cause de sa vie dissolue, il n'était ni moine, ni pratiquant de l'Église orthodoxe, mais appartenait très probablement à l'une des sectes chrétiennes fort nombreuses en Russie. Il fut recommandé à l'impératrice parce qu'il avait le pouvoir d'arrêter les hémorragies et pouvait soulager le grand-duc héritier, atteint d'hémophilie ; il ne put cependant jamais le guérir.
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MÉSOPOTAMIE Vue d'ensemble
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 196 mots
- 1 média
Les figures de l'Assyrien belliqueux et cruel ou celle du Babylonien idolâtre, superstitieux et dépravé sont ainsi mises en place. Quant aux Grecs, les guerres médiques seront le moment où est fixée l'image d'un Orient en proie aux excès, à la démesure (hubris), à l'avidité insatiable, aux mœurs raffinées, amollies et efféminées, réunion de peuples bigarrés soumis par la seule crainte du « roi des rois » perse.
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LA PERSÉCUTION ET L'ASSASSINAT DE JEAN-PAUL MARAT, Peter Weiss Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis BESSON
- 5 115 mots
Un annonceur présente les différents protagonistes : Marat est joué par un paranoïaque, Charlotte Corday souffre de léthargie chronique et de dépression, Duperret est un girondin dépravé, érotomane, Jacques Roux, le prêtre défroqué, un extrémiste socialiste auquel on a passé la camisole de force. Les autres malades tiennent rôle de figuration ou de chœur.
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BENAVENTE JACINTO (1866-1954)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 5 022 mots
- 1 média
La Gata de Angora (La Chatte angora, 1900), Lo Cursi (Le Mauvais Goût, 1901), Rosas de otoño (Roses d'automne, 1905) ajoutent quelques touches au tableau de ce beau monde frivole ou dépravé, en forçant souvent la note sentimentale et moralisante. L'auteur exploitera longtemps cette veine, décrivant avec relief et humour une société qu'il sait voir sans illusion, mais aussi en prenant garde de ne pas porter trop loin son regard critique.