Dépresseur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en biologie, relatif à une substance réduisant l'activité des neurones ou du cerveau
Employé comme nom
- en biologie, substance réduisant l'activité des neurones ou du cerveau
"dépresseur" dans l'encyclopédie
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RÉSERPINE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 702 mots
D'abord utilisée comme dépresseur du système nerveux central dans le traitement des psychoses, elle a été ensuite remplacée en psychothérapie par les phénothiazines (telles que la chlorpromazine). La réserpine possède une action biochimique fondamentale ; elle provoque une diminution très importante de la concentration en sérotonine et en catécholamines du cerveau.
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CIGUË
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 4 041 mots
- 1 média
curare), c'est à forte dose un poison des centres nerveux, d'abord excitant puis dépresseur. Aux doses médicinales, la ciguë est remarquablement antispasmodique. Son influence particulière sur le nerf pneumo-gastrique en fait un remède efficace de l'asthme, des bronchites chroniques et de la coqueluche. Elle est indiquée aussi dans les spasmes des voies digestives, certaines névralgies (sciatique, trijumeau), les états d'éréthisme génital, en alcoolature de feuilles fraîches : 5 à 20 gouttes par jour, progressivement.
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ANALGÉSIQUES ET ANTALGIQUES
- Écrit par Jacques DUTEIL
- 5 794 mots
Ces localisations correspondent probablement aux effets variés (analgésique, euphorisant et toxicomanogène, dépresseur respiratoire, de sevrage) rencontrés chez l'homme traité par les morphinomimétiques. Le groupe de médicaments dits « opiacés » (morphine, oxycodone, péthidine, dextromoramide, pentazocine) détermine un effet analgésique central. En traitement continu, ils présentent le risque majeur d'installation d'une dépendance physique et psychique qui les fait inscrire au tableau B des stupéfiants.
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ANTIMOINE
- Écrit par Jean PERROTEY et Encyclopædia Universalis
- 21 312 mots
- 3 médias
Connu comme vomitif énergique, c'est aussi un dépresseur du système nerveux central et périphérique, du système musculaire, de la respiration et de la circulation. On lui a préféré le dérivé sodé, plus soluble et moins toxique, administré par injection sous-cutanée ou intramusculaire dans le traitement de certaines maladies tropicales : bilharziose, kala-azar, leishmaniose, etc.
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HOMÉOSTASIE
- Écrit par Jack BAILLET
- 26 631 mots
- 2 médias
Les baro-récepteurs de la région carotidienne déchargent des influx dans les nerfs du sinus carotidien qui rejoignent le nerf glossopharyngien, tandis que les récepteurs aortiques utilisent le nerf dépresseur, branche du vague. Les centres vaso-moteurs bulbaires réagissent au signal d'erreur en transmettant par la voie de sortie (ou arc réflexe efférent) un signal correcteur, que l'on peut diviser en deux catégories : effets sur le cœur, effets vaso-moteurs.