Dépressive
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative à une dépression, à une partie creuse, à une pression atmosphérique basse ou à un état pathologique caractérisé par une grande souffrance morale
Employé comme nom
- en psychiatrie, celle qui est sujette à la dépression
"dépressive" dans l'encyclopédie
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PSYCHOSE MANIACO-DÉPRESSIVE (histoire du concept)
- Écrit par Maurice BAZOT
- 21 636 mots
L'alternance périodique d'accès de type maniaque et d'accès de type mélancolique est le propre de la psychose maniaco-dépressive bipolaire ; la survenue d'accès mélancoliques successifs caractérise la psychose maniaco-dépressive unipolaire. Au cours de l'évolution, la fréquence des accès tendrait à augmenter et l'intervalle intercritique à diminuer, dans les formes unipolaires en particulier.
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TROUBLES DÉPRESSIFS
- Écrit par Emmanuelle CORRUBLE
- 23 879 mots
L’humeur dépressive pathologique est avant tout un sentiment de tristesse, pathologique du fait de son intensité, de sa persistance et de la souffrance qu’il occasionne, qui peut aller jusqu’à un sentiment de désespoir indicible. Cette douleur morale se traduit dans le comportement. La voix, la mimique, les gestes en témoignent notamment, et les pleurs sont fréquents.
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MÉLANCOLIE
- Écrit par Marie-Claude LAMBOTTE
- 16 510 mots
- 2 médias
Un peu plus tard, en 1920, Bleuler admettait l'incapacité dans laquelle se trouvait la psychiatrie d'élaborer un véritable diagnostic de la psychose maniaco-dépressive, sinon négativement, par rapport aux autres maladies mentales : « Si le malade ne se souvient pas ou bien s'il s'agit d'une première crise, l'aliénation maniaque-dépressive ne peut être diagnostiquée que par l'exclusion des autres maladies.
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PARAPHRÉNIE (histoire du concept)
- Écrit par Georges TORRIS
- 2 192 mots
Kraepelin pour désigner des cas de délire chronique qu'il estimait devoir exclure des formes paranoïdes de la démence précoce (l'actuelle schizophrénie) et pour les séparer aussi de la paranoïa et de la psychose maniaco-dépressive. En 1913, il complète sa description et distingue quatre formes de paraphrénie : systématique (très proche de la paranoïa), expansive (très proche de la psychose maniaco-dépressive), confabulante (sans hallucination, faite surtout de faux souvenirs) et fantastique.
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KLEIN MELANIE (1882-1960)
- Écrit par Jean-Bertrand PONTALIS
- 12 241 mots
- 1 média
Elles se caractérisent par des angoisses intenses (persécutrice : destruction par le mauvais objet ; dépressive : danger de détruire et de perdre la mère du fait de sa propre hostilité) et des modes de défense spécifiques. La position dépressive – le fait de la surmonter et d'abord de la vivre –, en tant qu'elle suppose l'instauration d'un objet total susceptible d'être introjecté, joue un rôle décisif dans la dialectique des bons et des mauvais objets, partant, dans le développement du moi.