Dérivatif
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- servant de dérivation
- au sens figuré, détournant l'attention des soucis quotidiens
Employé comme nom
- chose qui détourne l'attention des soucis communs
"dérivatif" dans l'encyclopédie
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RENONCULES
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 198 mots
- 1 média
Leur usage externe en rubéfiantes et vésicantes (goutte, rhumatisme, sciatique ; dérivatif dans les fièvres périodiques, etc.) ou en parasiticides (gale) n'était pas moins dangereux, leur pulpe fraîche, appliquée sur la peau, y produisant rapidement de l'inflammation, puis des lésions pouvant aller jusqu'à la gangrène : « Ce remède, écrit P.-J.-B. Chomel au xviiie siècle, enlève quelquefois la peau comme si le feu y avait passé.
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BRUCE JAMES (1730-1794)
- Écrit par Alfred FIERRO
- 2 084 mots
Ce n'est qu'après la mort, en 1785, de sa seconde épouse que Bruce se met à écrire ses récits de voyages afin de trouver un dérivatif à son malheur. Mal rédigés, mal ordonnés, ces cinq gros volumes constituent cependant un monument incomparable pour l'histoire de l'Éthiopie.
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BRAÏLOVSKI ALEXANDRE (1896-1976)
- Écrit par Antoine GOLÉA
- 3 576 mots
C'était le Chopin des jeunes filles chlorotiques de très bonne famille, à qui le piano servait de dérivatif aux frustrations que la morale triomphante leur imposait. Cette « conception » de la musique de Chopin était celle de Braïlovski. Certes, le virtuose était parfait, mais le musicien n'avait aucune idée de ce qu'avait été le véritable Chopin : un malade, bien sûr, mais qui dans cette maladie trouvait une source d'énergie humaine insoupçonnée et qui, en musique, oubliait son mal, composait sainement, héroïquement, et pas seulement quand il évoquait sa Pologne natale, écrasée sous la botte russe.
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LE DÉCAMÉRON, Boccace Fiche de lecture
- Écrit par Claudette PERRUS
- 4 951 mots
- 1 média
La Préface expose ses motivations : il entend apporter une distraction instructive aux dames qui souffrent de l'amour et, à la différence des hommes, ne disposent d'aucun dérivatif. La conclusion de l'auteur prend congé d'elles et expose une défense du livre, sur le plan moral et artistique. Plus inattendue, l'irruption de l'auteur au début de la « IVe Journée », où Boccace revendique la dignité d'une littérature d'agrément qui doit trouver sa place dans la vie civile, à l'ombre de la haute culture latine.
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GRÉGOIRE JEAN-ALBERT (1899-1992)
- Écrit par Jean SAUVY
- 4 947 mots
À l'École polytechnique, il ne se passionne guère pour les matières techniques et, à titre de dérivatif, s'inscrit à la faculté de droit où il obtient un doctorat. Quand la Première Guerre mondiale s'achève, il a dix-neuf ans. L'automobile n'est guère plus âgée que lui et est encore un moyen de transport surtout ludique qui fait parler de lui grâce aux épreuves sportives qui séduisent le jeune polytechnicien.