Désavouer

"désavouer" dans l'encyclopédie

• AQUINO CORAZON (1933-2009)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 755 mots

  De hauts responsables de l'armée philippine ne tardent pas à désavouer le pouvoir de Marcos et déclarent Cory Aquino présidente des Philippines. Le 25 février 1986, les deux candidats sont proclamés présidents par leurs partisans respectifs, mais, le jour même, Ferdinand Marcos fuit le pays. En mars 1986, Corazon Aquino promulgue une Constitution provisoire, et ne tarde pas à nommer une commission chargée de rédiger un nouveau texte.

• MIRARI VOS ENCYCLIQUE (1832)

  • Écrit par Roger AUBERT
  • 3 369 mots

  Les consulteurs furent unanimes à estimer que le pape ne pouvait garder le silence sous peine de paraître approuver des doctrines qu'ils jugeaient subversives ; mais, comme la mise au point d'une liste de propositions condamnées aurait pris trop de temps, ils proposèrent à Grégoire XVI de profiter de son encyclique inaugurale pour désavouer, sans désigner explicitement L'Avenir, les thèses de ce journal.

• APPELANTS, histoire religieuse

  • Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
  • 3 236 mots

  Mais le nouveau pape ne veut pas désavouer ses prédécesseurs. Une série de mesures défavorables aux appelants aboutit à la réunion d'un concile provincial, à Embrun, où Mgr de Soanen, évêque de Senez et principal appelant, est déposé et exilé dans son abbaye de La Chaise-Dieu (1727). Le triomphe de la constitution en France (triomphe contesté, du reste, par les mouvements populaires qui prennent naissance autour du tombeau de Pâris, à Saint-Médard) n'a pas été aussi rapide en Italie et aux Pays-Bas : l'Église d'Utrecht refusa sans cesse de l'accepter, tandis que le jansénisme italien, plus politique et rationaliste que le jansénisme français et appuyé sur les loges maçonniques, se constituait fermement : le synode de Pistoie, réuni en 1786 par Scipion Ricci (1741-1810), reprit les principales thèses gallicanes et jansénistes ; ses décisions furent condamnées par la bulle Auctorem fidei, en 1794.

• BERNADOTTE JEAN-BAPTISTE (1763-1844) , roi de Suède et de Norvège sous le nom de CHARLES XIV (1818-1844)

  • Écrit par Jean MASSIN
  • 3 001 mots
  • 1 média

  Bonaparte le ménage, car Bernadotte a épousé Désirée Clary, ancienne fiancée du Premier consul, et se trouve ainsi le beau-frère de Joseph Bonaparte ; il est presque membre de la « famille » — ce qui ne l'empêche pas de multiplier les intrigues, quitte à désavouer ses affidés dès que les choses tournent mal. Les principaux exploits militaires de Bernadotte dans les années glorieuses sont les suivants : en 1805, il ne sert que peu à Austerlitz ; en 1806, il reste inactif à quelques kilomètres d'Auerstaedt où Davout (qui l'avait en vain appelé à l'aide) remporte seul la victoire ; en 1807, il ne rejoint le gros de l'armée que quarante-huit heures après Eylau, malgré les ordres exprès de Napoléon ; en 1809, il commande à Wagram le corps des Saxons qui se débandent, puis leur attribue tout le mérite de la victoire dans un ordre du jour ronflant.

• GOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE (1748-1793)

  • Écrit par Élisabeth ROUDINESCO
  • 3 184 mots
  • 1 média

  Deux ans plus tard, elle lui donna un fils, qui devait la désavouer au moment de sa condamnation. À vingt ans, elle s'enfuit du domicile conjugal. Femme extravagante, à la fois sublime et orgueilleuse, elle s'ennuie à mourir dans son rôle d'épouse bourgeoise et provinciale. Elle rêve de célébrité. À Paris, elle se fabrique un nom à partir du prénom de sa mère et du patronyme « Gourgues », puis devient femme de lettres prolixe.