Désespéré

"désespéré" dans l'encyclopédie

• LE DÉSESPÉRÉ, Léon Bloy Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 5 877 mots

  « Je suis l'auteur du Désespéré, c'est incontestable, mais seulement du Désespéré, et il en sera toujours ainsi, eussé-je écrit cent autres livres », se plaint Léon Bloy (1846-1917) en 1912. De fait, cette œuvre étrange et monstrueuse, à l'appartenance générique des plus hésitantes (roman ? autobiographie ? pamphlet ?), publiée en 1886 chez Soirat, reste aujourd'hui la plus célèbre de son auteur.

• RAKSIN DAVID (1912-2004)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 937 mots

  Parmi ses partitions les plus connues figurent celles de Forever Amber (Ambre) de Preminger (1947), Force of Evil (L'Enfer de la corruption) d'Abraham Polonsky (1948), The Bad and the Beautiful (Les Ensorcelés) de Vincente Minnelli (1952, sans doute sa partition la plus aboutie), Carrie (Un amour désespéré) de William Wyler (1952), Al Capone de Richard Wilson (1959).

• ABDIAS LIVRE D'

  • Écrit par André PAUL
  • 1 236 mots

  Comme les Lamentations, Abdias est l'écho d'un temps désespéré ; après la chute de Juda en ~ 587, Édom a pillé le royaume vaincu. Le ressentiment du prophète est très grand et son nationalisme intempérant rappelle celui de Joël. Sorte de note marginale dans la grande littérature prophétique dont l'universalisme déborde volontiers, ce livre n'en exalte pas moins la puissance et la justice de Yahveh, Dieu d'Israël.

• TANNENBERG BATAILLE DE (26-30 août 1914)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 457 mots

  Samsonov, désespéré, se tira une balle dans la tête le 29 août. 30 000 soldats russes devaient encore être tués ou blessés, alors que les pertes allemandes s'élevaient à 13 000 hommes.

• SOLANA GUTIÉRREZ JOSÉ (1885-1945)

  • Écrit par Claudie RESSORT
  • 1 701 mots

  Chroniqueur grave et mélancolique, il rapporte les conversations des faubourgs en s'arrêtant longuement sur des détails, des descriptions lugubres d'un monde désespéré. Il voyage volontiers, surtout en Castille et, à trois reprises, se rend à Paris (1928, 1936 et 1938) pour présenter ses toiles aux expositions. Peintre, écrivain, il pratique aussi la gravure et la sculpture, prend des leçons de chant et apprend même l'art de la tauromachie, toutes disciplines qui lui permettront de donner la mesure de son tempérament âpre et solitaire.