Désexciter

"désexciter" dans l'encyclopédie

• PRIX NOBEL DE CHIMIE 2014

  • Écrit par Christophe ZIMMER
  • 6 270 mots

  Son invention, la microscopie STED (stimulated emission depletion, « déplétion par émission stimulée »), dont la première démonstration expérimentale a été publiée en 2000, repose sur le processus de l’émission stimulée, dans lequel un deuxième faisceau laser, de longueur d’onde plus grande, est utilisé pour désexciter rapidement les molécules excitées par le premier laser, avant que celles-ci n'aient le temps de devenir fluorescentes.

• PHOTONS

  • Écrit par Claude COHEN-TANNOUDJI, Jacques DUPONT-ROC et Gilbert GRYNBERG
  • 7 963 mots
  • 2 médias

  Le photon et la statistique quantique Le fait que les photons, comme tout boson, ont tendance à s'accumuler dans le même état, et ce d'autant plus que ce dernier est déjà peuplé, permet de comprendre pourquoi un atome excité en présence de N photons dans le même mode a tendance à se désexciter en émettant un photon supplémentaire dans ce mode. Il s'agit là du phénomène d'émission stimulée qui joue un rôle important dans les masers et lasers.

• NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) Les principes physiques

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 16 989 mots
  • 2 médias

  La déformation moyenne qui en résulte amène à ajouter des niveaux supplémentaires aux niveaux d'énergie prévus par le modèle en couche ; ainsi un noyau subissant une rotation globale peut se désexciter – c'est-à-dire ralentir sa rotation – en émettant des photons. La mise en évidence des modes d'oscillation de surface, de compression et de polarisation des états excités nucléaires prouve la validité de cette approche qui unifie en quelque sorte le modèle de la goutte et le modèle en couches.

• LUMINESCENCE

  • Écrit par Séverine MARTRENCHARD-BARRA
  • 21 522 mots
  • 6 médias

  De là, il pourra se désexciter et revenir à l’état fondamental en émettant un photon de même longueur d’onde ( phénomène appelé « résonance ») ou par un processus en plusieurs étapes impliquant plusieurs photons d’énergie plus faible (donc de longueur d’onde plus grande, c’est-à-dire décalée vers la partie rouge du spectre), mais dont la somme des énergies est égale à celle du photon excitateur.

• AURORE POLAIRE

  • Écrit par Jean-Jacques BERTHELIER
  • 30 370 mots
  • 4 médias

  À basse altitude, c'est-à-dire de 90 à 180 kilomètres environ, la raie rouge de l'oxygène est faible, car le temps moyen de collision de O (1D) avec les composants de l'atmosphère neutre est très petit devant le temps moyen d'émission de la raie 630,0 nanomètres (110 s) : les atomes dans l'état 1D ont donc une probabilité beaucoup plus grande de céder leur énergie aux autres composants de l'atmosphère au cours d'une collision que de se désexciter seuls en émettant un photon ; c'est le phénomène bien connu de désactivation collisionnelle.