Désintéresser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- enlever tout intérêt
- payer une somme en échange d'un service
A la forme pronominale
- perdre tout intérêt pour
"désintéresser" dans l'encyclopédie
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JARICOT PAULINE (1799-1862)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 495 mots
Réduite à l'indigence, obligée de mendier pour désintéresser ses créanciers, délaissée par ses amis et accablée par la maladie, elle garde pendant ses pénibles dernières années une confiance absolue en Dieu et une joie profonde.
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MACARTHUR DOUGLAS (1880-1964)
- Écrit par André KASPI
- 2 637 mots
- 3 médias
Peu à peu, il en est venu à l'idée que les États-Unis peuvent à la rigueur se désintéresser de l'Europe ; leur avenir est en Extrême-Orient. Aussi s'impatiente-t-il de ne pas recevoir tous les renforts qu'il réclame. Néanmoins, il parvient, par la tactique dite « des sauts de puce », à reprendre aux Japonais leurs conquêtes, et, général d'armée en 1944, il signe en septembre 1945 la reddition sans conditions des armées japonaises.
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JEAN SANS PEUR (1371-1419) duc de Bourgogne (1404-1419)
- Écrit par Jean FAVIER
- 3 210 mots
Prince du sang, l'homme qui s'emploie à fonder le futur « grand-duché d'Occident » n'accepte pas de se désintéresser des affaires du royaume de France ; l'aurait-il voulu, d'ailleurs, qu'il ne l'aurait pu tout à fait : la plus grande part de ses ressources venaient du Trésor royal. Il ne cessa donc de lutter contre son cousin Louis d'Orléans pour la prépondérance au Conseil qui, pendant la maladie de Charles VI, gouvernait en réalité le royaume.
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RAFT GEORGE (1895-1980)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 3 559 mots
Fort riche au demeurant, n'ayant jamais perdu le contact avec les équivoques fréquentations de ses débuts, l'acteur semble se désintéresser de son métier au profit du turf et des salles de jeux (la rumeur affirme que la prise du pouvoir par Fidel Castro en 1959 ne sera pas sans compromettre les investissements de Raft dans les casinos de La Havane).
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AYOUB KHAN MOHAMMED (1907-1974)
- Écrit par Patrice de BEER
- 4 036 mots
Le changement de politique de Washington, qui a décidé de soutenir l'Inde contre la Chine et semble se désintéresser du Pakistan, lui inspire des paroles amères : « Le chantage est-il plus payant que l'amitié ? » « Le peuple nous obligera à chercher de l'aide ailleurs qu'en Occident », déclare-t-il dans une interview au Monde. En 1965, il est élu à la présidence de la République : il bat, grâce à un système d'« électeurs de base » contrôlé par le pouvoir, Mlle Jinnah, la sœur du fondateur du Pakistan ; c'est aussi l'année de la seconde guerre avec l'Inde.