Désinvolte
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- naturel, souple, à l'aise
- sans-gêne
"désinvolte" dans l'encyclopédie
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VALENTINE, MACHINE À ÉCRIRE (E. Sottsass et P. King)
- Écrit par Stéphane LAURENT
- 1 356 mots
Par son design, Valentine symbolise l'attitude désinvolte des années 1960, tout en tirant parti des qualités novatrices du plastique qui envahit alors les objets de la vie quotidienne. Sa couleur vive répond aux couleurs acidulées du mobilier et des vêtements, tout en exploitant les nouvelles possibilités du moulage et de la déformation autorisées par ce matériau léger.
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ZHOU BANGYAN [TCHEOU PANG-YEN] (1057-1121)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 1 745 mots
Mais alors que le style de Liu Yong est plus romantique et désinvolte, la langue de ses poèmes plus populaire, les œuvres de Zhou Bangyan montrent une recherche esthétique poussée à l'extrême, une inspiration délicate proche de celle des Cinq Dynasties. En réaction contre l'école de Su Shi qui avait élargi l'éventail des thèmes du ci aux dépens de l'harmonie musicale, Zhou Bangyan innove peu sur le plan du contenu, mais cherche sa voie dans l'élaboration de règles prosodiques compliquées.
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RAIMBAUT D'AURENJA ou D'ORANGE (1146 env.-1173)
- Écrit par Charles CAMPROUX
- 2 463 mots
Grand seigneur désinvolte, orgueilleux, amateur de vanteries et de plaisanteries, il aurait été aimé par la princesse de Die qui se plaint de n'être pas célébrée dans les chansons de Raimbaut. Pendant un quart de siècle il est l'un des plus féconds troubadours, mais aussi l'un des plus difficiles à cerner. Comme Guillaume de Poitiers, il apprécie le gab (galéjade) ; comme lui, il affecte souvent le détachement du grand seigneur en face de l'amour.
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HART LORENZ (1895-1943)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 957 mots
Leur teneur va de la simple exubérance de With a Song in My Heart (1929) au raffinement désinvolte de The Lady Is a Tramp (1937).
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METSU GABRIEL (1629-1667)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 2 294 mots
- 1 média
Avant 1655, Metsu exécute surtout des tableaux d'histoire, comme La Femme adultère (musée du Louvre), la Résurrection de Lazare (Strasbourg), où se retrouvent d'évidents emprunts à Knupfer : dans l'allure ironique et désinvolte jointe à un sens du théâtre, dans le choix des sujets religieux (ce qui restera une rareté chez Metsu), dans l'agitation presque maniérée des personnages, dans l'emploi d'un coloris libre et vif.