Désinvolture
- Nom féminin singulier
Définition
- attitude désinvolte, sans-gêne
"désinvolture" dans l'encyclopédie
-
PIDGEON WALTER (1897-1984)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 3 292 mots
Son aisance, sa désinvolture, sa diction très britannique le menèrent tout naturellement au personnage de Nick Carter (1939), qu'il incarna encore à deux reprises en 1940, dans de petites productions soignées mais destinées plutôt aux premières parties de programme. C'est dans un autre studio – la Fox – que Pidgeon connaîtra ses premiers vrais succès publics, d'abord avec Man Hunt (Chasse à l'homme, 1941) de Fritz Lang.
-
LORRAIN PAUL DUVAL dit JEAN (1855-1906)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 549 mots
Monsieur de Bougrelon (1897), Monsieur de Phocas (1901) et le prince Noronsoff du Vice errant (1902) sont les types les plus achevés de cette évocation d'un siècle finissant : aventure et misère, désolation et désinvolture, une sensualité fiévreuse et lasse qui tente de masquer le désespoir d'un paradis inaccessible !
-
LU YOU [LOU YEOU] (1125-1210)
- Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
- 1 661 mots
Les critiques chinois aiment souvent comparer Lu You à Li Bai (Li Bo) pour sa désinvolture, à Du Fu pour le réalisme de certaines œuvres, enfin à Tao Qian (Tao Yuanming) pour l'inspiration de ses derniers poèmes, écrits lors de sa retraite dans son pays natal.
-
PIERRE JEAN-BAPTISTE MARIE (1713-1789)
- Écrit par Georges BRUNEL
- 1 770 mots
Il est vrai pourtant que Pierre, dans les sujets qui le requièrent, manifeste une fidélité au style noble et un respect des grands modèles bien différents de la désinvolture de Boucher. Le plafond de l'Assomption, ou Triomphe de la Vierge qu'il peint en 1756 à l'église Saint-Roch (chapelle de la Vierge), malgré les restaurations qu'il a subies, montre la science de Pierre dans l'enchaînement des figures et la répartition des lumières.
-
HONORÉ CHRISTOPHE (1970- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 278 mots
Avec Dans Paris (2006), l'auteur, autour du portrait de deux frères submergés par la tristesse des autres (Romain Duris et Louis Garrel), affirme son univers, entre désinvolture et dépression, et son style heurté : montage agressif (un des protagonistes s'adresse directement au spectateur), fracturé par mélange de séquences situées au même endroit et avec les mêmes personnages mais à des périodes différentes.