Déteindre
- Verbe à l'infinitif
Définition
- diminuer l'intensité ou faire disparaître une couleur
- perdre sa couleur et la déposer sur les objets voisins
- au sens figuré, influencer
"déteindre" dans l'encyclopédie
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L'AGENT SECRET, Joseph Conrad Fiche de lecture
- Écrit par Sylvère MONOD
- 5 816 mots
- 1 média
Le Londres de Conrad est un foyer d'anarchistes, qui sont presque tous des êtres dont la médiocrité semble déteindre sur les milieux plus huppés où le romancier conduit son lecteur : une ambassade, le salon d'une grande dame, le bureau d'un ministre, la haute administration de la police. Une ténébreuse affaire Le fait central de l'histoire est un attentat commis contre l'observatoire de Greenwich.
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LYONNAIS POÈTES
- Écrit par Ian Dalrymple McFARLANE
- 11 607 mots
de La Perrière) ; mais elle peut déteindre aussi sur la poésie amoureuse de Maurice Scève (Délie, 1544). Lyon a bénéficié de cette vogue en partie parce que bon nombre des imprimeurs se spécialisaient alors dans l'illustration. Au début de la Renaissance, la littérature évolue souvent sous l'égide de la poésie néo-latine, qui peut charrier des éléments classiques aussi bien qu'étrangers ; des poètes de premier plan ont écrit en latin et en vulgaire (Du Bellay, Pétrarque).
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GRAMSCI ANTONIO (1891-1937)
- Écrit par Hugues PORTELLI
- 24 639 mots
Le conseil s'identifie bien avec la structure de base du futur État prolétarien, mais sa seconde fonction – économique – tend à déteindre sur la première : l'usine, abandonnée par le capitaliste (qui laisse place à des structures anonymes et faillit à sa fonction dirigeante) et autogérée par la classe ouvrière, est proposée comme modèle à la société, qui doit être organisée « comme une immense usine ».
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MOYEN ÂGE Le monde médiéval
- Écrit par Léopold GÉNICOT
- 67 542 mots
- 1 média
Une religion primitive, dont les croyances et les pratiques magiques risquaient de déteindre sur le christianisme. Des épopées capables de raviver le goût épique. Une orfèvrerie ornementale, décorative, « abstraite », qui ignorait l'homme et stylisait la nature. Le contraste était vif en ce domaine avec l'art classique. Lui était anthropocentrique et réaliste.
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CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 308 mots
- 3 médias
Les origines de la littérature chinoise sont à peu près contemporaines de deux autres littératures, celle de l'Inde et celle de l'Europe. Ici comme là, ces origines remontent à un ou deux millénaires avant l'ère chrétienne, et le nom de Confucius, vers l'an 500 avant J.-C., marque en Chine une première étape, une sorte de conscience critique qui suggère un rapprochement avec le Bouddha d'une part, avec Socrate de l'autre.