Détromper
- Verbe à l'infinitif
Définition
- tirer d'erreur
A la forme pronominale
- se tirer d'erreur
"détromper" dans l'encyclopédie
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PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Clémence RAMNOUX
- 12 308 mots
- 1 média
Le même fameux démon découvre les machinations des coulisses, donnant à son disciple le pouvoir de tromper et de détromper : cela se fait avec la parole. À la mesure de la mémoire et de l'oubli dans son mélange, l'initié s'installe dans la sphère de vérité avec le savoir de sa stabilité, ou il erre avec les autres dans la mouvance. Mais il garde, avec le discours de l'être soigneusement revivifié, le pouvoir de reprendre l'élan et de franchir le seuil.
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CALDERÓN DE LA BARCA PEDRO (1600-1681)
- Écrit par Charles Vincent AUBRUN
- 13 490 mots
- 1 média
C'est trop d'illusion comique ; aussi Calderón s'emploie-t-il à détromper son auditeur et à le réveiller afin qu'il applique la leçon du drame à son cas personnel sans quoi le spectacle perdrait sa raison d'être. Lorsqu'il s'agit d'une comédie de cape et d'épée, le sens littéral est doublé d'un sens moral aisément perceptible : les jeunes gens qui jettent leur gourme et les filles à marier créent un désordre dans les familles et dans les rues que le mariage fait cesser, sanction à la fois divine et sociale.
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FÉNELON FRANÇOIS DE SALIGNAC DE LA MOTHE- (1651-1715)
- Écrit par Jeanne-Lydie GORÉ-CARACCIO
- 17 345 mots
Après quelques années de ministère pastoral, il est nommé (1678-1689) supérieur des Nouvelles Catholiques, institution qui se proposait de détromper les jeunes protestantes ; deux missions auprès des Réformés en Saintonge s'ajoutent à cette charge. La lutte du pouvoir contre le protestantisme s'est en effet intensifiée et culmine lors de la révocation de l'édit de Nantes (1685).
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RILKE RAINER MARIA (1875-1926)
- Écrit par Claude DAVID
- 19 118 mots
- 1 média
Mais le deuxième livre du recueil devait vite le détromper : à la fausse théologie du « Dieu-voisin » se substituait celle du « Dieu futur » : Dieu n'est pas le Père, mais le Fils ; il n'existe pas, il sera plus tard. C'est nous qui le créons par nos actes, par nos œuvres, mais aussi par nos échecs, nos désirs inassouvis : il est le sens futur de nos vies infirmes, la compensation imaginaire de nos déceptions.
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ART (L'art et son objet) Le faux en art
- Écrit par Germain BAZIN
- 36 934 mots
Il est extrêmement difficile de détromper un amateur convaincu, que ne peuvent persuader les évidences les plus tangibles. Le plus extraordinaire exemple de cette naïveté est celui du mathématicien Michel Chasles, membre de l'Académie des sciences, qui acheta au faussaire Vrain-Lucas vingt-sept mille autographes de toutes époques, y compris de l'époque romaine, tous rédigés en vieux français.