Déverbaux
- Nom masculin pluriel
Définition
- en grammaire, noms formés à partir d'un verbe comme "charme" à partir de "charmer"
"déverbaux" dans l'encyclopédie
-
NOM, linguistique
- Écrit par Robert SCTRICK
- 3 815 mots
On peut aussi s'interroger sur la référence même du nom, ce que la logique n'a pas manqué de faire : faut-il attribuer la même valeur à des concepts (et, dans ce cas, le « rouge » est-il la rougeur — si l'on veut, le « être rouge » — ou, au contraire, la somme de toutes les choses rouges ?), à des déverbaux (« la course », « l'achat »), à des noms propres renvoyant à des objets uniques (quelle serait alors la différence de statut entre « Périclès » et « l'étoile du berger » ?), à des êtres imaginaires (« le triangle », « la licorne ») ? Ce n'est pas un problème d'école dans la mesure où la question de la synonymie est centrale quand il s'agit du sens et de la signification, car, si l'on veut pouvoir définir les unités dont on parle et qu'on pose dans l'univers du discours, il faut qu'elles puissent être utilisées comme thèmes dans des jugements synthétiques, seule condition permettant la progression du raisonnement.
-
GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) La tradition arabe
- Écrit par Georgine AYOUB, Georges BOHAS, Jean-Patrick GUILLAUME et Djamal Eddine KOULOUGHLI
- 18 874 mots
: les structures construites avec les déverbaux), l'étude des phrases (ǧumla) et enfin l'étude du kalām, c'est-à-dire des phrases pourvues d'une autonomie sémantique. Le but essentiel de la syntaxe est de déterminer le 'i‘rāb qui affecte le kalām (cf. par exemple al-Astarābāḏī, 7). 'i‘rāb a une acception restreinte de détermination des flexions désinentielles et une acception large de détermination des ma‘ānī syntaxiques, telles les fonctions grammaticales (cf.