Débitant
- Nom masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- personne tenant un débit, vendant des marchandises au détail
Forme dérivée du verbe « débiter »
"débitant" dans l'encyclopédie
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NACRE
- Écrit par Catherine ARMINJON
- 2 066 mots
- 1 média
On travaille la nacre en la débitant à la scie trempée, parce qu'elle ne se laisse attaquer ni par le burin ni par la lime ; puis, elle est meulée et découpée en plaquettes plus ou moins épaisses, le polissage de finition étant obtenu par frottement à l'abrasif ou à l'acide. La nacre peut être employée entière, une fois décapée, si l'on veut mettre en valeur la beauté de la forme du coquillage ; on monte alors celui-ci dans des garnitures de métal précieux pour en faire des objets décoratifs (vases, nefs de table, salières, coupes, coffrets, par exemple) incrustés d'argent ou d'autre métal.
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APPAREIL, architecture
- Écrit par Roland MARTIN
- 23 790 mots
- 2 médias
Il en est peu d'exemples réalisés avec des calcaires tendres ou des tufs, ces roches se débitant d'ailleurs plus aisément en carreaux et parpaings réguliers, de forme quadrangulaire. Les parements extérieurs des murs polygonaux sont ravalés avec soin, tantôt avec un très léger bossage qui accentue la puissance et la force de la maçonnerie, tantôt suivant un plan sans saillie, achevé par un polissage qui met en valeur l'arabesque sinueuse des joints.
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SEMI-CONDUCTEURS
- Écrit par Julien BOK
- 26 075 mots
- 7 médias
On obtient un dispositif amplificateur, car la puissance de commande est très faible, la jonction de commande étant polarisée en inverse et ne débitant pas. On voit la différence fondamentale avec le transistor à jonction ; dans ce dernier, la commande se fait à fort courant et à tension très faible, tandis que, dans le transistor à effet de champ, la commande se fait à forte tension mais à débit pratiquement nul.
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DUMAS ALEXANDRE (1802-1870)
- Écrit par Claude SCHOPP
- 30 639 mots
- 2 médias
Après sa première maîtresse, Aglaé Tellier, son premier maître, son initiateur littéraire, un jeune homme de son âge, Adolphe Ribbing de Leuven, qui, débitant des vers de vaudevilles, choisit son jeune ami comme collaborateur. En même temps qu'il lui transmet les rudiments de l'art dramatique, Adolphe lui infuse la grande chimère de la conquête de Paris qu'ont partagée tous les Rastignac : il ne doute pas que la littérature lui ouvrira, « vers la capitale du génie européen, un chemin semé de couronnes et de pièces d'or » (Mes Mémoires, chap.
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SWIFT JONATHAN (1667-1745)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 29 805 mots
- 1 média
), prédicateurs forcenés, clairons fanatiques rugissant sous l'inspiration, les yeux révulsés, agités de trépidations grotesques, débitant à perte d'haleine les bacchanales de l'esprit sous les morsures d'un innombrable essaim de petits animaux, accrochés comme la vermine dans la charogne. C'est la folie, et c'est l'orgueil. Ces trois pamphlets meurtriers contiennent Swift tout entier.