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Débonnaire

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. d'une grande bonté, avec un peu de naïveté

"débonnaire" dans l'encyclopédie

  • LOUIS Ier LE PIEUX ou LE DÉBONNAIRE (778-840) empereur d'Occident (814-840)

    • Écrit par Robert FOLZ
    • 3 653 mots

    Troisième des fils de Charlemagne et d'Hildegarde, Louis le Pieux fut créé roi d'Aquitaine dès 781 par son père ; il gouverna ce pays jusqu'en 814, assisté d'excellents conseillers, tel saint Benoît d'Aniane. Ses deux frères aînés étant morts avant lui, il était le seul successeur de Charlemagne qui le couronna empereur à Aix-la-Chapelle, en septembre 813.

  • DUCIS JEAN-FRANÇOIS (1733-1816)

    • Écrit par Édouard GUITTON
    • 1 700 mots

    Le patriarche débonnaire avait besoin de la vieillesse pour s'accomplir tout à fait : « Vieux, sa vieillesse eut l'esprit de son âge », dit-il. Le retraité des dernières années écrit des vers (épîtres, poésies diverses) et des lettres à ses amis, d'une saveur attendrissante. À l'écart du tourbillon du monde, il est, dans la France repentie d'avant la Restauration, le chantre inlassable des vertus domestiques.

  • SAUGER ANDRÉ (1896-1973)

    • Écrit par Paul MORELLE
    • 2 257 mots

    Son style était à son image ; débonnaire, fleurant bon la démocratie républicaine, avec des coups de patte incisifs et des éclairs révélateurs. Le style du Canard enchaîné, dont il possédait naturellement le sens du calembour et du mot qui fait mouche. Il était représentatif d'un temps et d'une époque journalistiques où le ton l'emportait sur la documentation.

  • RABAN MAUR (780 env.-856)

    • Écrit par Jean-Pierre BORDIER
    • 2 595 mots

    Les Vertus et les Vices (De virtutibus et vitiis, 834) est un petit traité de morale adressé à Louis le Débonnaire. L'esprit carolingien associe de près sciences profanes et effort théologique : ainsi Raban Maur écrit-il un livre sur le calendrier (De computo), une encyclopédie (De universo, 842-847), mêlée d'allégories, pour laquelle il a beaucoup emprunté à Isidore de Séville, un martyrologe fortement inspiré de celui de Bède le Vénérable, une psychologie morale (De anima), un ou deux pénitentiels.

  • BLONDEL ROGER (1895-1980)

    • Écrit par Jérôme GARCIN
    • 2 589 mots

    Sorte de Voltaire contemporain mâtiné d'un Swift des Temps modernes qui aurait mal digéré les leçons du surréalisme, il a construit, sous son nom ou sous quelque autre, une œuvre à l'apparence anarchique et débonnaire dont, pourtant, la signification est claire : la littérature s'ennuie et la langue française prend du ventre. Blondel inocula de l'insolence, du piquant et du cynisme dans la première ; et il dégraissa, muscla et dépoussiéra la seconde.

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