Déborder
- Verbe à l'infinitif
Définition
- quitter son lit naturel pour un cours d'eau
- sortir d'un récipient, se répandre, pour un fluide
- au sens figuré, dépasser une limite
- devenir incompressible pour un sentiment, une joie, une peine
- fournir un excès de travail
- enlever les draps et couvertures d'un lit de dessous le matelas
- en marine, éloigner du bord du quai, d'un autre bateau, pour une embarcation
- en couture, dégarnir de sa bordure pour un rideau, une jupe
A la forme pronominale
- se découvrir en dormant
"déborder" dans l'encyclopédie
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DEBORD GUY-ERNEST (1931-1994)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 5 661 mots
Guy Debord s'est suicidé en 1994. Rebelle radical, analyste suraigu, Debord est d'abord l'homme d'un style, rigoureux, impeccable, emprunté à des modèles comme le cardinal de Retz, qui fait de sa pensée un gai savoir et lui donne une gravité enjouée, à l'opposé de la langue débraillée et pesante qui est souvent l'apanage de la littérature contestataire.
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PHARSALE BATAILLE DE (6 juin 48 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 843 mots
- 1 média
Espérant déborder et défaire l'aile droite de César, qui mêlait des troupes d'infanterie et de cavalerie mal organisées, Pompée massa le gros de sa propre cavalerie en renfort de son aile gauche, constituée de troupes d'infanterie. Mais César avait prévu la défaite de son aile droite et avait placé derrière celle-ci environ deux mille de ses meilleurs légionnaires.
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FLORÉAL AN VI COUP D'ÉTAT DU 22 (11 mai 1798)
- Écrit par Jean TULARD
- 879 mots
Ce coup de force illustre la difficulté du fonctionnement de la Constitution de 1795 et le désir du Directoire de ne pas se laisser déborder par les Conseils.
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SVAN GUNDE (1962- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 1 123 mots
Lors des jeux Olympiques de Sarajevo, en 1984, Gunde Svan s'adjuge la médaille d'or du 15 kilomètres, devant les Finlandais Aki Karvonen et Harri Kirvesniemi, et du relais 4 fois 10 kilomètres : associé à Thomas Wassberg, Benny Kohlberg et Jan Ottosson, il réussit à déborder, lors de son parcours, le Soviétique Nikolaï Zimiatov, offrant la médaille d'or à ses coéquipiers.
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FALKENHAYN ERIC VON (1861-1922)
- Écrit par Louis DUPEUX
- 1 430 mots
1914), mais ne parvient pas à déborder l'adversaire vers le nord-ouest du front (« course à la mer », bataille de l'Yser). En 1915, il cherche la décision à l'est, mais refuse à Hindenburg et Ludendorff, maîtres de la Pologne et de la Lituanie, les renforts nécessaires à une « bataille d'anéantissement » des troupes russes. Il lance, en février 1916, l'offensive de Verdun dans l'intention de « saigner à blanc » l'armée française par une bataille d'usure, qu'il croit pouvoir remporter grâce à son artillerie.