Décérébration
- Nom féminin singulier
Définition
- en physiologie, fait de décérébrer, de détruire le cerveau d'un être vivant
"décérébration" dans l'encyclopédie
-
SHERRINGTON sir CHARLES SCOTT (1857-1952)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 129 mots
En 1895, il est professeur de physiologie à l'université de Liverpool et continue ses travaux notamment sur la détérioration des voies sensitives dans l'ataxie, et sur le phénomène de la rigidité de décérébration : Decerebrate Rigidity and Reflex Coordination of Movements (1898). Dans son important ouvrage Integrative Action of the Nervous System (1906), il donne la première analyse moderne du cervelet, décrit les réflexes proprioceptifs et étudie les modalités de la transmission synaptique de l'influx nerveux, soulignant la polarité du fonctionnement des synapses entre deux neurones consécutifs.
-
RÉFLEXES
- Écrit par Paul LAGET
- 18 759 mots
- 1 média
Cependant, c'est la technique de décérébration mise au point par Sherrington (elle consiste à sectionner le tronc cérébral au niveau du mésencéphale entre les tubercules quadrijumeaux antérieurs et postérieurs) qui fournit la préparation la plus favorable pour l'étude des réflexes médullaires. Bases anatomiques Un réflexe se produit seulement dans la mesure où il existe des circuits neuroniques qui le sous-tendent.
-
TRONC CÉRÉBRAL
- Écrit par Paul LAGET
- 25 087 mots
- 2 médias
Inversement, dès 1936, Bremer avait signalé que la section du tronc cérébral tangente au pôle caudal du III (donc plus rostrale que celle qui produit la rigidité de décérébration) amenait chez l'animal la permanence d'un certain type de sommeil et rendait impossible son éveil. Plus près de nous, les travaux de Magni et de ses collaborateurs, de M. Jouvet, de P.
-
COMA
- Écrit par Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, Geneviève LABORIT, Henri LABORIT, Steven LAUREYS et Pierre MAQUET
- 17 588 mots
- 3 médias
Des perturbations du tonus musculaire existent, avec soit une hypotonie (nuque ballante), soit une hypertonie (de décérébration) qui signe une atteinte du tronc cérébral. Les réflexes ostéo-tendineux ont disparu et les réflexes photomoteurs sont diminués ou abolis. Les troubles de déglutition sont constants. Une fois les épisodes aigus surmontés, les troubles trophiques, qui ne manqueraient pas d'apparaître du fait de l'immobilité du malade, doivent être prévenus par la mobilisation (kinésithérapie) et par un bon équilibre nutritionnel (par voie parentérale ou par sonde naso-gastrique).
-
ÉQUILIBRATION
- Écrit par Francis LESTIENNE
- 24 682 mots
- 2 médias
Les fuseaux neuromusculaires, qui participent de façon prépondérante au maintien de l'activité tonique des motoneurones par l'intermédiaire de la boucle myotatique ; l'interruption de cette boucle provoque une exagération du tonus postural ou rigidité de décérébration. Ces capteurs sont sollicités en grande partie par l'étirement des muscles antigravitaires.