Décalque
- Nom masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- fait de décalque r, de reproduire une image à l'aide d'un calque
Forme dérivée du verbe « décalquer »
Synonyme
- décalquage
"décalque" dans l'encyclopédie
-
HIPPOLYTE ET ARICIE (J.-P. Rameau)
- Écrit par Timothée PICARD
- 1 755 mots
- 1 média
Quel est le propre de cette révolution artistique ? Certes pas le livret de l'ouvrage, dû à l'abbé Pellegrin, et qui décalque habilement mais sans génie la Phèdre de Racine, tout en lui adjoignant certains passages de Sénèque ou d'Euripide. Bien plutôt les incroyables inventivité et virtuosité de la partition de Rameau propres à un opéra dans lequel André Campra disait qu'il y avait « assez de musique pour en faire dix ».
-
LÉVITIQUE LIVRE DU
- Écrit par André PAUL
- 3 151 mots
Le mot « Lévitique » est la transcription du mot latin Leviticus (Vulgate), décalque du titre grec Leviticon que la version des Septante a donné à l'ensemble des livres qu'on appelle aussi « Troisième Livre de Moïse ». Les juifs dénomment ce même livre par sa première formule, Wayyikera (« Et il appela »). L'apparition du mot s'explique très bien, l'ouvrage traitant du culte israélite spécialement confié à la tribu de Lévi : le Lévitique est à la croisée d'un héritage double, celui des coutumes cananéennes largement assimilées par Israël et celui des pratiques de ses ancêtres nomades qui lui appartenaient en propre.
-
APORIE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 4 414 mots
Toujours est-il que le terme d'aporie n'est pas passé dans la langue commune, qui se contente de son décalque littéral : l'impasse.
-
HOMME FILS DE L'
- Écrit par André PAUL
- 4 649 mots
« Fils de l'homme » est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l'araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain » ou « homme », pour les pronoms indéfinis « quelqu'un » ou « on », et pour « je ». Malgré son usure dans la langue courante, cette circonlocution avait-elle une disponibilité suffisante qui lui permît de se charger du contenu chrétien qu'on lui connaît ? Cette question est difficile ; elle postule notamment qu'on étudie l'emploi, littéraire et très significatif, de l'expression « Fils de l'homme » dans les milieux apocalyptiques juifs.
-
PHARISIENS
- Écrit par André PAUL
- 4 650 mots
Le mot « pharisiens » n'est que la translitération du grec pharisaioi, lui-même décalque direct de la forme emphatique araméenne perishayyā, dérivée de l'hébreu perushīm qui, selon l'étymologie la plus probable, signifie « séparés ». L'origine du nom demeure cependant obscure et les essais pour l'expliquer sont nombreux : d'aucuns voient même dans « pharisiens » la simple transposition de « Perses », d'autres rattachent le terme à parash dans le sens de « diviser », « expliquer » l'Écriture, etc.