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Décasyllabe

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. en poésie, qualifie un vers ayant dix syllabes (décasyllabique)

Employé comme nom

  1. en poésie, vers de dix pieds ou syllabes

"décasyllabe" dans l'encyclopédie

  • LAISSE, littérature

    • Écrit par Daniel POIRION
    • 1 485 mots

    Elle est très souvent encadrée par un vers d'intonation et un vers de conclusion, le développement intérieur étant plus libre, mais structuré par le vers, généralement décasyllabe de coupe 4/6. Certains remanieurs terminent la laisse par un appendice, un petit vers. Quelques tentatives pour introduire un refrain restent isolées. La mélodie, de structure rudimentaire, devait suivre ces divisions élémentaires.

  • VERSIFICATION

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 6 643 mots

    Les plus fréquents sont l'alexandrin (vers de douze pieds), le décasyllabe et l'octosyllabe (respectivement dix et huit pieds). Les vers à structure impaire sont des effets exceptionnels, parfois utilisés par contraste (dans les Fables de La Fontaine) ou par recherche (Verlaine). On donne ci-dessous la définition de quelques termes utilisés en versification française : certains renvoient à des propriétés du vers, d'autres au groupement des vers en strophes ou poèmes.

  • HOWARD HENRY (1517-1547)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 2 508 mots

    Ce poète nourri d'écrivains classiques, les Latins surtout, invente le vers blanc (le décasyllabe iambique non rimé) en traduisant les livres II et IV de l'Énéide. Ce vers deviendra le véhicule de presque toute la poésie anglaise et des œuvres dramatiques de l'époque élisabéthaine. Il supplante l'alexandrin, trop long, trop mou, trop monotone en anglais, qui succombe à la fâcheuse tendance de devenir du doggerel (c'est-à-dire un vers plat, de mirliton, propre au folklore et à la satire) ; il supplante aussi le quatorzain, encore plus long, que la césure doit couper en deux vers de quatre et de trois accents.

  • ÉPÎTRE, littérature

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 2 631 mots

    La société mondaine et lettrée des xviie et xviiie siècles en raffole, mais préfère au décasyllabe l'octosyllabe, puis l'alexandrin. Le contenu descend à la gazette rimée, à quoi s'amuse parfois Boisrobert, s'étend sur tous les sujets possibles de badinage avec Voiture, s'élève à la théologie de l'amour de Dieu chez Boileau, se gonfle de science et de philosophie au siècle des Lumières, en gardant toujours une prédilection pour les lieux communs moraux.

  • CRUZ E SOUSA JOÃO DA (1863-1898)

    • Écrit par Luiz FERRAZ
    • 2 533 mots

    Dans le dernier livre de poésies organisé par l'auteur, Últimos Sonetos, 1905 (Derniers Sonnets), Cruz e Sousa revient à une forme fixe et au décasyllabe, pour exprimer la résignation et la désolation face à l'inéluctable. Enfin, O Livro Derradeiro, 1961 (Le Dernier Livre), rassemble la production éparse du poète, qui est aussi l'auteur de deux ouvrages en prose : Missal, 1893 (Missel) et Evocaç oes, 1898 (Évocations).

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