Déchirant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui déchire le cœur, qui bouleverse
Forme dérivée du verbe « déchirer »
"déchirant" dans l'encyclopédie
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SYMPHONIE PATHÉTIQUE (P. I. Tchaïkovski)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 1 217 mots
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La Sixième Symphonie, « Pathétique », a une allure de testament avec son mouvement lent final – adagio lamentoso – en forme d'adieu déchirant. Une dizaine de jours après sa création, à Saint-Pétersbourg, le 16 (ancien style)/28 octobre (nouveau style) 1893, Tchaïkovski disparaissait, victime du choléra selon certains, contraint au suicide à cause de ses relations homosexuelles avec un membre de la famille impériale selon d'autres.
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HANUMANT ou HANUMAN
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 334 mots
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Souvent, les temples vishnouites présentent une image d'Hanumant déchirant sa poitrine : à la place du cœur figurent Rāma et Sītā ; c'est là un exemple parfait illustrant l'idée que le fidèle se doit de « porter dans son cœur » le dieu et sa parèdre.
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RADICHTCHEV ALEXANDRE NIKOLAÏEVITCH (1749-1802)
- Écrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER
- 2 060 mots
Renversement déchirant pour l'auteur lui-même : dans d'autres passages de son livre, il avoue son horreur de la « pougatchevchtchina » et ses préférences pour une solution pacifique qui sauvegarderait l'acquis de la civilisation. Il ne se renie donc pas quand, réhabilité par Alexandre Ier, il accepte de participer à une commission officielle pour la rédaction d'un nouveau code.
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SAMSON (XIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Marguerite JOUHET
- 1 857 mots
- 1 média
L'iconographie médiévale a vu dans le héros une préfiguration du Christ et de sa victoire en représentant, à Moissac (Quercy) par exemple, ou à Gurk (Carinthie), Samson déchirant le lion. Ce n'est qu'à partir de la Renaissance que le dernier épisode de l'histoire a été source d'inspiration : pour Rembrandt, Rubens et Van Dyck en peinture ; Milton et Vigny en littérature ; Händel et Saint-Saëns en musique.
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GOODIS DAVID LOEB (1917-1967)
- Écrit par Michel LEBRUN
- 2 317 mots
Parmi ses livres les plus remarquables, citons Vendredi 13 (Black Friday, 1954), L'Allumette facile (Fire in the Flesh, 1957) et surtout le chef-d'œuvre résumant tout son univers, véritable blues déchirant : Épaves (Street of the Lost, 1952). Après avoir sombré dans l'alcoolisme, ce romancier qui est devenu un mythe meurt en 1967, âgé de quarante-neuf ans, dans une solitude quasi totale.