Déconfit
- Adjectif masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 3e personne du singulier
Définition
- déconcerté, décontenancé, déçu
- (vieilli) battu, défait
Forme dérivée du verbe « déconfire »
"déconfit" dans l'encyclopédie
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HOSTIN LOUIS (1908-1999)
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 3 960 mots
Les spectateurs de la Deutschlandhalle soutiennent en effet de manière outrancière l'Allemand Eugen Deutsch, ce qui ne déconcerte pas le Stéphanois : il réussit 110 kg au levé (Deutsch en reste à 105 kg), puis arrache 117,5 kg, ce qui lui assure presque la médaille d'or, car Deutsch ne fait pas mieux que 110 kg ; à l'épaulé-jeté, Hostin « assure » une barre de 145 kg : avec un total de 372,5 kg, il est de nouveau champion olympique des mi-lourds, devant Deutsch (365 kg), déconfit, alors que le public est soudain devenu muet.
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CORTINA D'AMPEZZO (JEUX OLYMPIQUES DE) [1956] Chronologie
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 9 776 mots
La médaille d'argent va aux États-Unis, vainqueurs du Canada (4 buts à 1), médaillé de bronze et déconfit. 27 janvier Ossi Reichert (Allemagne), une skieuse quasi inconnue, remporte le slalom géant devant les Autrichiennes « Putzi » Frandl et Dorothea Hochleitner ; la favorite, Madeleine Berthod (Suisse), n'est que cinquième. Nouveauté du programme, le 30 kilomètres de ski de fond voit la victoire du Finlandais Veikko Hakulinen devant le Suédois Sixten Jernberg.
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PARIS (JEUX OLYMPIQUES DE) [1900] Contexte, organisation, bilan
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 11 784 mots
Et les récompenses s'avèrent très conséquentes : ainsi, dans l'épreuve de fleuret réservée aux maîtres d'armes (« professionnels »), le prix alloué au vainqueur est de 5 000 francs (à titre indicatif, le prix du kilogramme de pain est à l'époque de 0,35 franc) ; en outre, le vainqueur de la compétition spécifique des « amateurs » – pauvre Coubertin – recevra 2 000 francs ! Et on annonce aussi au baron, déconfit, que les femmes peuvent participer à diverses épreuves.
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MATIÈRE
- Écrit par Jacques GUILLERME et Hélène VÉRIN
- 58 834 mots
- 1 média
Le primat accordé à la forme cristalline, comme critère de spéciation, était ainsi déconfit par les résultats réitérés des analyses chimiques. Berzelius, qui avait élaboré en 1819 une ambitieuse synthèse de son interprétation électrochimique de la théorie atomique de Dalton avec la typologie cristallographique de Haüy, s'en éloignera peu après, impressionné par les vues de Mitscherlich sur l'isomorphisme et le polymorphisme des cristaux qui dénient mainte corrélation plausible entre composition chimique et forme cristalline.