Délicatement

"délicatement" dans l'encyclopédie

• GRANDVILLE JEAN IGNACE ISIDORE GÉRARD dit (1803-1847)

  • Écrit par Pierre GEORGEL
  • 1 566 mots

  D'une fantaisie moins innocente est Un autre monde (1844), dont les images, qui se déroulent suivant la logique absurde des associations d'idées, substituent, dans leur écriture grêle, un complément délicatement humoristique aux grandes expériences romantiques sur le rêve.

• LIADOV ANATOLI KONSTANTINOVITCH (1855-1914)

  • Écrit par Michel-Rostislav HOFMANN
  • 1 562 mots

  Plus tard, il s'orienta vers la musique symphonique : une symphonie en si mineur affirma son talent et précéda des poèmes symphoniques comme Baba-Yaga, Kikimora, Le Lac enchanté (une musique délicatement impressionniste d'une limpidité féerique), un très beau Fragment tiré de l'Apocalypse. Rimski-Korsakov disait que « chaque composition de Liadov est un précieux bijou, une pièce d'orfèvrerie musicale ».

• HUET PAUL (1803-1869)

  • Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
  • 1 941 mots

  Les petits tableaux et surtout les nombreuses aquarelles qu'il a peints en plein air attirent l'attention sur la curiosité passionnée de ce chercheur ; cette œuvre, encore mal connue, est la preuve qu'une grande sensibilité a existé avant l'école de Barbizon, et qu'elle a su l'exprimer dans des notations délicatement lyriques et toujours réalistes.

• OUWATER ALBERT VAN (1400 env.-env. 1470)

  • Écrit par Jacques FOUCART
  • 1 873 mots

  Son style à la fois réservé, délicat et un peu compassé, joint à cet amour du paysage que note déjà chez lui Van Mander, indique un artiste de la même génération que Dieric Bouts et d'un climat artistique voisin. Or, on sait que Bouts était originaire de Haarlem, où travaillait aussi Ouwater, et ses paysages d'arrière-plan aux tons délicatement cendrés possèdent la même réserve distinguée et si « hollandaise » de tendance que ceux de Gérard de Saint-Jean.

• MAUDUIT JACQUES (1557-1627)

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 2 624 mots

  « On ne peut rien rêver de plus uni, de plus fondu et de plus délicatement sensible que des chansons comme : Vous me tuez si doucement ou Voicy le verd et beau may » (R. Bernard). Une des meilleures réussites de Mauduit est aussi consacrée aux voix : il s'agit des cinq Psaumes qu'il composa, bien que catholique, selon le rite protestant, sur une traduction de Baïf.