Démarque
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- fait d'enlever la marque d'objets afin de les vendre moins chers
- fait de recopier presque à l'identique une œuvre, plagier
- en jeux, fait de retrancher de la marque du perdant un nombre égal de points à celui pris par le gagnant
- dans l'Antiquité, en Grèce, chef d'un dème, d'une subdivision administrative
Forme dérivée du verbe « démarquer »
"démarque" dans l'encyclopédie
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BARROT ODILON (1791-1873)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 548 mots
Favorable à une baisse du cens, il se démarque cependant de Ledru-Rollin, lequel défend rapidement le suffrage universel. Faute de réformes, c'est une révolution républicaine qui éclate, en 1848. Louis-Philippe abdique et Barrot rallie les républicains modérés. En décembre de cette même année, Louis-Napoléon Bonaparte le nomme chef du gouvernement et ministre de la Justice.
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MORI ŌGAI (1862-1922)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 686 mots
Cet ouvrage se démarque radicalement de la fiction impersonnelle des générations d'écrivains précédentes et lance la mode des récits autobiographiques parmi les auteurs japonais. Le plus grand succès de Mori Ōgai est le roman Gan (1911-1913, L'Oie sauvage), l'histoire de l'amour inavoué de la maîtresse d'un prêteur sur gages pour un étudiant en médecine qui passe chaque jour devant chez elle.
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DÈMES
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 1 965 mots
Chaque année, l'assemblée du dème élisait le démarque dont la fonction principale était de tenir le registre du dème sur lequel étaient inscrits les citoyens. Un registre parallèle portait les noms des étrangers qui y résidaient avec le statut de métèques. L'assemblée du dème désignait également les candidats de ce dème aux différentes magistratures.
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GUILLAUME II LE BON (1154-1189) roi de Sicile (1166-1189)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 745 mots
Il doit son épithète à sa politique de tolérance et de justice envers les villes et les barons normands de l'Italie méridionale qui se démarque de celle de son père Guillaume Ier le Mauvais (1120 env.-1166). Cependant, il poursuit la politique de son père dans ses relations amicales avec le pape Alexandre III et l'empereur byzantin Manuel Ier Comnène – du moins, pour ce qui concerne ce dernier, jusqu'à ce qu'il refuse à Guillaume la main de sa fille Marie en 1172.
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NEISSER ULRIC (1928-2012)
- Écrit par Daniel GAONAC'H
- 2 007 mots
Il se démarque ainsi de la tradition behavioriste, qui se refusait à rendre compte d’autre chose que les comportements observables. Si ce postulat était déjà présent dans des travaux antérieurs, sous l’influence de la cybernétique et de l’informatique naissante, la vision intégrée, élaborée par Neisser, de l’ensemble des fonctions cognitives vues sous cet angle (mémoire, perception, attention…) constitue réellement une avancée considérable.