Démocrate-chrétienne

"démocrate-chrétienne" dans l'encyclopédie

• DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE

  • Écrit par Pierre LETAMENDIA et Encyclopædia Universalis
  • 34 698 mots
  • 1 média

  Les structures internationales – Internationale démocrate-chrétienne, Union européenne démocrate-chrétienne, Parti populaire européen, Organisation chrétienne d'Amérique – tâchent de rendre moins hétérogènes des partis allant du conservatisme modéré aux frontières du socialisme révolutionnaire. Leurs moyens sont limités, et leur tradition de solidarité moindre que celle des partis socialistes.

• BORNE ÉTIENNE (1907-1993)

  • Écrit par Pierre LETAMENDIA
  • 5 382 mots

  Tout en poursuivant une carrière de professeur de philosophie dans divers lycées de l'enseignement public — il fut à Louis-le-Grand, à Paris, un exceptionnel professeur de khâgne —, Étienne Borne se forge rapidement une audience intellectuelle auprès des lecteurs de la presse démocrate chrétienne ou catholique “ouverte” : le quotidien L'Aube, les hebdomadaires Sept et Temps présent, la revue Esprit.

• WEIZSÄCKER RICHARD VON (1920-2015)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 341 mots

  Très engagé dans l’Église protestante, il adhère cependant en 1954 à l’ Union démocrate-chrétienne (C.D.U.) – dominée par les catholiques –, dont il devient membre du comité directeur en 1967. De 1969 à 1981, il est député de la Rhénanie-Palatinat au Bundestag. Candidat à l’élection présidentielle de 1974, il est battu par le candidat du Parti libéral-démocrate (F.

• BRANCATI VITALIANO (1907-1954)

  • Écrit par Giovanni IOPPOLO
  • 2 729 mots

  Son pamphlet, Ritorno alla censura (1952), était déjà une violente attaque contre l'Italie démocrate-chrétienne en laquelle il n'a jamais cru. Brancati a su affronter les problèmes méridionaux en évitant l'écueil du populisme régional ; son style enrichit la langue italienne par des tournures, des constructions et des méridionalismes très élaborés.

• ERHARD LUDWIG (1897-1977)

  • Écrit par Henri MÉNUDIER
  • 3 905 mots

  Et lorsque l'Union démocrate-chrétienne (C.D.U.) abandonne le dirigisme et les nationalisations qu'elle préconisait, Ludwig Erhard y adhère. Aux côtés du chancelier Adenauer, il sera ministre de l'Économie de 1949 à 1963, et même vice-chancelier de 1957 à 1963 ; il deviendra la seconde figure de proue de la jeune République fédérale. Malgré le chômage, les menaces de grèves, l'inflation et le déficit commercial, Erhard refuse de revenir au dirigisme.