Dépeindre
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en technologie, décrire en détail
"dépeindre" dans l'encyclopédie
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AURELL TAGE (1895-1976)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 179 mots
Karlstad, qui est « la ville » de ses romans, pour un populisme de bon aloi qui l'incite à dépeindre ce Värmland, où il se fixe définitivement à partir de 1930. Quant au reste, Flaubert, Stendhal et Strindberg lui apprendront à « représenter des caractères qui paraissent vraisemblables », à dépeindre le réel avec une fidélité aussi stricte que possible et une objectivité sans complaisance.
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COPPÉE FRANÇOIS (1842-1908)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 181 mots
Poète, connu pour sa manière simple et intimiste de dépeindre la vie des humbles. Il débuta comme petit employé au ministère de la Guerre et connut le succès en 1869 avec une pièce de théâtre, Le Passant. Son recueil de poèmes Les Humbles (1872) est le mieux connu et le plus caractéristique. Il fut élu à l'Académie française en 1884. Après une grave maladie, il revint au catholicisme et publia La Bonne Souffrance (1898), roman inspiré de cette expérience.
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DEKKER THOMAS (1570 env.-env. 1641)
- Écrit par Alain LABROUSSE
- 1 667 mots
Utilisant aussi bien la satire que la description réaliste pour dépeindre l'injustice, l'infortune, la méchanceté, sans se départir d'un humanisme tolérant, Dekker nous montre un Londres bourgeois, peuplé de citoyens aisés et de valets de comédie, plein d'insolence envers la monarchie et la noblesse. Observateur sagace, il relève tous les détails de la vie quotidienne qui traduisent les profonds changements économiques et sociaux de l'époque.
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DELLUC LOUIS (1890-1924)
- Écrit par Claude BEYLIE
- 2 086 mots
L'attention est portée moins au fond qu'à la forme, moins à la valeur de l'intrigue qu'à la façon de dépeindre plastiquement le désarroi des personnages. On tente de rendre tangibles sur l'écran le souvenir, le rêve, la pensée... L'irruption du passé dans le présent, le mélange des temps, les retours en arrière, le symbolisme visuel (un peu schématique, compte tenu des moyens de l'époque) caractériseront ses films, peu nombreux : Le Silence (1920), Fièvre (1921), La Femme de nulle part (1922), L'Inondation (1923).
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FAIK SAIT (1906-1954)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 2 308 mots
Il part en quête du moi, il recherche la solitude et la nature qu'il a su merveilleusement dépeindre. Dans ses dernières œuvres, notamment Peu sucré (Az Šekerli, 1954), où le « je » domine, il semble éprouver un sentiment d'impuissance et avoir perdu confiance. Il néglige de plus en plus sa santé et meurt d'une cirrhose. Sait Faik est un des meilleurs nouvellistes de la littérature turque non seulement par les thèmes attachants qu'il développe, mais aussi par la concision, la simplicité de son style, une écriture passionnée et captivante.