Déséquilibrant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui déséquilibre, qui fait perdre l'équilibre, physique ou moral
Forme dérivée du verbe « déséquilibrer »
"déséquilibrant" dans l'encyclopédie
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OZON FRANÇOIS (1967- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 6 026 mots
- 4 médias
Sous le sable sape les fondements de l'existence en déséquilibrant le bonheur d'une femme comblée, brutalement confrontée à l’absence. Marie (Charlotte Rampling) refuse la mort de son époux disparu, glissant de la dépression à la folie par un lent mouvement irréversible. Ozon inquiète à partir des choses les plus quotidiennes, en maintenant une attente née d'une fascination du banal qui tourne à l'obsession morbide.
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RONCONI LUCA (1933-2015)
- Écrit par Colette GODARD et Encyclopædia Universalis
- 7 180 mots
- 1 média
Une plate-forme manipulée à vue oscille, déséquilibrant les comédiens, et bascule. Par un système d'ascenseur à poulies, le plafond descend, laisse voir les images d'un monde différent. L'Orestie traite de la transmission d'un texte dont le sens est perdu, repris par des moines du Moyen Âge qui le copient sans le comprendre, avec le même soin que s'ils en étaient les auteurs.
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NATALISME
- Écrit par Hervé LE BRAS
- 15 097 mots
- 1 média
Argumentaires nataliste et non nataliste Aujourd'hui, en France, les natalistes avancent trois arguments : – Une faible natalité accroît la charge des retraites en déséquilibrant la pyramide des âges. – Les enquêtes d'opinion montrent avec régularité que les Français désirent plus d'enfants qu'ils n'en font. – L'enfant représente un investissement pour la nation.
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SOLJÉNITSYNE ALEXANDRE ISSAÏEVITCH (1918-2008)
- Écrit par Georges NIVAT
- 18 503 mots
- 2 médias
Déséquilibrant le livre, lui conférant un véritable suspens policier, écrit dans un halètement de courtes séquences, cet épisode révèle les difficultés que rencontra Soljénitsyne dans l'élaboration de son œuvre : il introduit, en contrepoint, d'immenses chapitres didactiques, très enlevés, l'un sur Nicolas II – hésitant quoique bien intentionné – l'autre sur Stolypine, le réformateur national cher à Soljénitsyne.
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INTÉRIORITÉ
- Écrit par Étienne BORNE
- 28 976 mots
On peut considérer ce paradoxe comme le fait philosophique par excellence, qui est, a été et sera source d'une escalade d'interrogations, déséquilibrant sans cesse la pensée philosophique et lui interdisant de s'assurer elle-même dans la sécurité d'un système. En se saisissant comme intérieur à lui-même, c'est-à-dire comme esprit, l'homme a l'intuition, explicite ou confuse, à la fois d'une originalité et d'une dignité : tout en étant une part, infime, de la nature et de la société, il se trouve, par rapport à cette nature et à cette société, non pas exactement au-delà et ailleurs – on retomberait dans le symbolisme spatial déjà dénoncé –, mais à la fois vertigineusement décentré et intimement recentré, et cette distance sans distance est source d'exigence à l'égard de la nature et de la société ; elle permet de juger et de dépasser toute objectivité, le subjectif, si fugitif et superficiel qu'il soit, étant toujours l'inobjectivable.