Désespoir

"désespoir" dans l'encyclopédie

• RENÉ, François René de Chateaubriand Fiche de lecture

  • Écrit par Pierre-Louis REY
  • 5 773 mots
  • 1 média

  Le roman du désespoir Recueilli par la tribu des Indiens Natchez de Louisiane, René (dont le récit occupe presque la totalité des trente à quarante pages de l'ouvrage) raconte l'histoire de sa vie à son père adoptif Cachtas et à un missionnaire, le père Souël. Dans le château paternel, au milieu des forêts, il n'a eu pour amie que sa sœur Amélie.

• MAUPASSANT GUY DE (1850-1893)

  • Écrit par Antonia FONYI
  • 12 912 mots
  • 1 média

  Elle devient de la sorte la source d'une pensée agnostique, et ouvre le domaine intellectuel au désespoir qui, envahissant le récit à tous ses niveaux, en déterminera aussi les cadres formels. L'art de la nouvelle comme remède au désespoir et la série comme substitut de synthèse La grande thèse de l'œuvre de Maupassant – l'espoir est un piège – se double d'une thèse intellectuelle – la logique est un piège – dont la démonstration exigera des récits comparables à des traités de désespoir raisonné.

• MÉDITATIONS POÉTIQUES, Alphonse de Lamartine Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 203 mots

  Si la plupart des poèmes obéissent aux règles rigoureuses de la prosodie classique (alexandrins, octosyllabes, rimes suivies ou croisées, quatrains), certains (« Le Désespoir », « Le Lac de B. », « La Gloire », « Le Golfe de Baïa, près de Naples», « Chants lyriques de Saül », « La Poésie sacrée, dithyrambe ») bousculent subtilement les conventions et font preuve de liberté prosodique dans l'agencement des strophes et des vers.

• ARACHNÉ

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 528 mots

  Athéna, dépitée par la perfection de l'ouvrage de sa rivale, le déchira en morceaux ; de désespoir, Arachné se pendit. Mais la déesse, prise de pitié, desserra la corde et transforma Arachné en araignée.

• ERESHKIGAL POÈME D'

  • Écrit par Daniel ARNAUD
  • 2 588 mots

  Poème babylonien qui veut expliquer comment Nergal, à l'origine dieu du monde supérieur, est devenu le maître des Enfers, où ne régnait, jusque-là, dans l'austérité et le désespoir, qu'Ereshkigal (« la reine de la grande Terre », c'est-à-dire les Enfers). On en connaît trois manuscrits et deux versions, toutes rédigées en langue babylonienne. La première, la plus ancienne, provient de la bibliothèque du pharaon Aménophis IV (première moitié du ~ xive s.