Déshydratation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait de déshydrater, d'enlever l'eau d'un objet, de dessécher
- en physiologie, état d'un organisme qui a subi une importante perte d'eau
"déshydratation" dans l'encyclopédie
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DÉSHYDRATATION, médecine
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 184 mots
On distingue trois grands types de déshydratation. La déshydratation globale, où la perte en eau et en sodium est proportionnelle, provoquée souvent par des pertes d'origine digestive : diarrhées, vomissements, fistules. Dans ce type de déshydratation, la natrémie est souvent peu modifiée. La déshydratation extracellulaire, où la perte en sodium a été largement prédominante et souvent provoquée par des pertes d'origine rénale, peut être notamment induite par des diurétiques.
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FURANNE
- Écrit par Bernard BACH
- 1 547 mots
On le prépare aussi par déshydratation des pentoses ou des pentosanes. C'est un liquide incolore, huileux, d'odeur d'amandes amères, peu soluble dans l'eau. Il bout à 162 0C. De nombreux sucres, tel le ribose, comportent un noyau furannique ; ces sucres, appelés aussi furannoses, sont notamment les constituants des acides nucléiques (acide désoxyribonucléique et acide ribonucléique).
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NATRÉMIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 972 mots
Une hypernatrémie traduira une déshydratation de celui-ci, une hyponatrémie, une inflation hydrique intracellulaire. L'hypernatrémie, qui s'accompagne toujours d'une hyperosmolarité globale plasmatique, devient cliniquement menaçante au-dessus de 150 mEq/l. Elle est habituellement secondaire à des pertes liquidiennes hypotoniques de cause multiple (fièvre, coup de chaleur, brûlure, pertes rénales.
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SOIF
- Écrit par Jacques LE MAGNEN
- 22 823 mots
- 6 médias
On le calcule en terme de réduction du volume cellulaire sous l'effet de la déshydratation de ce compartiment. Ce seuil est de 1,2 p. 100 chez l'homme (A. V. Wolf, 1950). Complétant les recherches de Gilman, on démontre que la déshydratation cellulaire, indépendamment d'une perte rénale d'eau, constitue le vrai stimulus. En effet, les rats néphrectomisés boivent autant, sinon plus, que les rats normaux après administration de solutions de NaCl et de divers solutés (Fitzsimons, 1961 ; ).
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INSOLATION
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 568 mots
La forme grave, ou « coup de chaleur », est un véritable tableau de déshydratation aiguë où peuvent s'observer une forte fièvre, des troubles digestifs et surtout neurologiques, des convulsions et même un coma ; en l'absence d'un traitement rapide, l'évolution du coup de chaleur peut être fatale.