Désinence
- Nom féminin singulier
Définition
- en linguistique, suffixe ajouté pour indiquer la forme d'une conjugaison ou la déclinaison
"désinence" dans l'encyclopédie
-
DÉSINENCE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 659 mots
En grammaire, la désinence est un élément variable qui s'ajoute au radical ou au thème d'un mot pour réaliser chacune des formes d'une flexion. Le terme n'est pas dans l'usage linguistique car on considère aujourd'hui comme artificiel de rassembler sous des critères apparemment formels des individus morphologiques aussi disparates que les marques de personnes, de cas, lorsqu'elles existent, de nombre, etc.
-
BELISAMA
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 488 mots
Il est composé du thème bel- et d'une désinence superlative féminine -isama. Le sens est donc « la très brillante » et il oblige à considérer la divinité comme une parèdre de Belenos et un aspect de « Minerve ».
-
CHACONNE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 390 mots
À l'époque baroque, c'est une danse de cour à 3/4, à tempo lent, avec variations contrapuntiques sur un ostinato de quatre ou huit mesures, en une phrase complète mélodico-harmonique (anacrouse-apex-désinence). La basse contrainte dans la chaconne instrumentale apparaît en Italie avec Frescobaldi, B. Pasquini, F. Mannelli et T. Merula. On peut en rapprocher le ground des Anglais.
-
DOSSI ALBERTO CARLO PISANI-DOSSI dit CARLO (1849-1910)
- Écrit par Jean-Paul MANGANARO
- 2 788 mots
Les autres œuvres de Dossi, Gocce d'inchiostro, 1881 (Gouttes d'encre), Ritratti umani (Portraits humains) et La Desinenza in A, 1878 (La Désinence en A) sont toutes le fruit d'un goût extrême de l'artifice et de l'altération littéraires, qui font de cet écrivain un protagoniste d'exception dans un monde qui se tournait désormais de plus en plus vers une littérature réaliste.
-
SINO-TIBÉTAINES LANGUES
- Écrit par Maurice COYAUD
- 8 480 mots
Les trois genres indiqués ci-dessus étaient représentés par la désinence -ish. Par contre, les super-genres sont symbolisés par la désinence -ic (en anglais), comme ce que j'ai appelé karénique. La famille tibéto-birmane comprend, outre le tibétain et le birman, le lolo (parlé en Chine du Sud surtout), le bodo (parlé sur le Brahmapoutre), le naga (Assam), le kachin et le chin (Birmanie).