Désirabilité

"désirabilité" dans l'encyclopédie

• DÉSIRABILITÉ SOCIALE

  • Écrit par Benoît DOMPNIER
  • 1 700 mots

  La tendance des individus à fournir des réponses socialement désirables peut être mesurée par différentes méthodes, l’une des plus répandues étant l’utilisation d’échelles de désirabilité sociale.

• GARFINKEL HAROLD (1917-2011)

  • Écrit par Louis QUÉRÉ
  • 9 515 mots

  De ce point de vue, Garfinkel adhère à la conviction d'Émile Durkheim que la réalité sociale est d'abord et avant tout une réalité morale, avec ses deux dimensions d'obligation et de désirabilité, mais il reformule complètement cette conviction à partir de la phénoménologie sociale de Schütz. Mais la manière de procéder de Garfinkel diffère en profondeur de celle de son mentor.

• TEST PSYCHOLOGIQUE

  • Écrit par Jacques GRÉGOIRE
  • 38 682 mots

  Pour résoudre le problème de la désirabilité sociale, certains constructeurs de test se sont tournés vers des questions demandant une production de la part du répondant. Cette production peut être verbale (par exemple, raconter une histoire à partir d’une image), graphique (par exemple, dessiner une famille) ou comportementale (par exemple, agir dans un environnement stressant).

• LIBERTÉ

  • Écrit par Paul RICŒUR
  • 64 079 mots
  • 1 média

  En faisant ainsi accéder ses désirs au langage par les moyens de « caractères de désirabilité », le sujet parlant place ses désirs eux-mêmes dans un calcul de moyens et de fins. C'est là le premier degré de la liberté : être capable, non seulement de « souffrir », de « subir » ses désirs, mais de les porter au langage en énonçant le caractère de désirabilité qui leur est propre et en soumettant au calcul des moyens et des fins l'enchaînement de l'action.

• TARDE GABRIEL (1843-1904)

  • Écrit par Bernard VALADE
  • 19 332 mots

  L'impossibilité, d'une part, de généraliser le fameux algorithme des sensations, d'autre part, de dépasser le seuil de la crédibilité ou de la désirabilité au moyen de raisons mathématiques de croire et de désirer n'a pas détourné Tarde de chercher à établir une métrique des quantités subjectives. Elle l'a, au contraire, amené à souligner la portée logique et psychologique des termes en question : la croyance, pôle du religieux et du scientifique, et le désir, source de la morale et de l'économie, représentent, en effet, deux énergies mentales, qui, mesurables et comparables, permettent d'envisager la constitution d'une logique sociale.