Désorienté
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui ne suit pas la bonne route
- au sens figuré, déboussolé, déconcerté
Forme dérivée du verbe « désorienter »
"désorienté" dans l'encyclopédie
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BURNS JOHN ELLIOT (1858-1943)
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 2 921 mots
- 1 média
Nommé ministre du Commerce en 1914, il abandonne, dès le mois d'août de cette même année, toute activité politique, désorienté par la guerre qui heurte son pacifisme profond ; dès lors, il ne devait plus revenir à la vie publique.
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POÉSIE, revue
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 399 mots
Un présent qui, désorienté le plus souvent, est à la recherche, à défaut d'un centre, du moins d'un espace où mettre à l'épreuve ses perplexités. La notion « d'extrême contemporain », imaginée par Michel Chaillou, donnera lieu à un colloque dont les actes paraîtront dans le no 41 de la revue, où Jacques Roubaud émet ces propositions : « Être dans le langage pour s'inscrire dans l'univers matériel.
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SILVERBERG ROBERT (1935- )
- Écrit par Denis GUIOT
- 4 189 mots
Mais le public semble ne plus le suivre, désorienté par ces romans trop avant-gardistes ou pessimistes. Désabusé, tenté par un certain épicurisme (il a déménagé en 1972 de New York pour Oakland, en Californie), il décide d'arrêter d'écrire de la science-fiction après la parution de Shadrak dans la fournaise (1976), une réflexion sur l'immortalité, et de voyager.
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WEINER RICHARD (1884-1937)
- Écrit par Milan BURDA
- 4 342 mots
Au centre des préoccupations de Richard Weiner se trouve, en effet, l'individu du monde moderne désorienté, aliéné et surtout incomplet, car sa perception de la réalité est limitée, le subconscient – potentiel immense des ressources spirituelles de l'homme – lui restant inaccessible. Et, croit-il, ce n'est que dans la transformation du rationnel et de l'irrationnel en une réalité autre que l'homme peut atteindre à l'absolu.
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CORTO MALTESE (H. Pratt)
- Écrit par Dominique PETITFAUX
- 1 257 mots
Celui-ci devient le héros d'une suite de courts récits, dont le ton très adulte désoriente beaucoup de jeunes lecteurs, mais permet à leur auteur de s'imposer définitivement comme l'un des plus grands créateurs de bandes dessinées. Hugo Pratt a certes puisé de nombreux éléments chez le dessinateur américain Milton Caniff : un style graphique caractérisé par une opposition entre le noir et le blanc, des rôles féminins marquants et des intrigues dans lesquelles la psychologie des personnages est essentielle ; mais son cosmopolitisme lui a permis de donner du monde une vision plus universelle.