Détendu
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui est reposé, physiquement et intellectuellement, qui n'est pas tendu
Forme dérivée du verbe « détendre »
"détendu" dans l'encyclopédie
-
MARTINU BOHUSLAV (1890-1959)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 2 341 mots
De la violence rythmique et polytonale de ses premières œuvres, il passe progressivement au lyrisme plus ample et plus détendu de la période américaine, puis au néo-impressionnisme empreint de liberté de ses ultimes années. Pour le théâtre, on lui doit notamment Juliette ou la Clé des songes, d'après Georges Neveux (1936-1937), et Passion grecque (1956-1959) d'après Le Christ recrucifié de Nikos Kazantzakis ; à l'orchestre, six symphonies (1942-1953), Les Fresques de Piero della Francesca (1955), Paraboles (1958), une trentaine de concertos, dont cinq pour piano, trois pour violon et trois pour violoncelle ; à l'orchestre de chambre, le Double Concerto, écrit sous le coup des événements de 1938 ; en musique de chambre, environ quatre-vingt-dix partitions dont sept quatuors à cordes ; pour piano, quelque quatre-vingts recueils ; dans le domaine vocal, plus de cent mélodies, dont la Messe au champ d'honneur (1939), Gilgamesch (1955) et Prophétie d'Isaïe (1959).
-
PROCACCINI LES
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 3 224 mots
Revenant ensuite à la peinture, il élabore une manière personnelle, tempérant par un accent plus détendu, plus léger, l'orientation pathétique de Cerano (Giovanni Battista Crespi) ou de Morazzone (Pier Francesco Mazzucchelli) : Sainte Famille, Annonciation, Visitation à San Antonio Abbate (1612). Il est plus proche de Cerano dans les grandes détrempes par lesquelles il complète, en 1610, la suite des Miracles de saint Charles Borromée (cathédrale de Milan), commencé par celui-ci en 1602.
-
BERLAGE HENDRIK PETRUS (1856-1934)
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 3 990 mots
- 1 média
Ce langage est fondé sur l'emploi précis, méticuleux d'un matériau régional, traditionnel, la brique, accessoirement associé à la pierre de taille et traité au naturel (sans revêtement), et sur celui de divers éléments : le mur portant (traité comme surface catégorique) ; la fenêtre étroite (couplée ou en triade) ; le pilier quadrangulaire en granit ; l'arc en plein cintre fortement détendu (référence romane) ; la tourelle d'angle et le pan coupé (modèles empruntés à Viollet-le-Duc) ; la console en triangle (référence romane) ; la tour-beffroi latérale (référence médiévale) ; le traitement de la charpente en fer et de son vitrage, l'articulation du pan s'opérant généralement en fonction d'un espace central, hall ou patio (Bourse d'Amsterdam, 1897-1903 ; villa Henny, La Haye, 1898 ; Musée municipal, La Haye, 1933-1935), la poursuite d'équilibres neufs demeurant liée à la perception d'archaïsmes, l'ensemble de ces facteurs visant toujours à obtenir un maximum de cohérence, de sobriété, d'authenticité (« l'architecture traditionnelle, dit Berlage, est l'architecture du mensonge ») à partir de volumes pensés de telle sorte qu'ils soient générateurs d'espaces pleins, denses, sensuels et sensualisés.
-
DESMOND PAUL (1924-1977)
- Écrit par Denis Constant MARTIN
- 3 726 mots
Paul Desmond avait réalisé une synthèse unique : l'art mélodique de Hodges, la sensibilité exacerbée de Willie Smith dépouillée de ses atours les plus voyants, le goût de l'aventure parkérien, un peu de la sonorité de Konitz, à quoi venait s'ajouter ce détachement souverain qui dominait dans le comportement de l'homme et s'exprimait en musique par un discours détendu, flottant au-dessus des cadres rythmiques, sans pourtant jamais les contredire ni chercher à les fuir.
-
SHANK BUD (1926-2009)
- Écrit par Pierre BRETON
- 4 414 mots
Pendant une quinzaine d'années, le monde de la variété et de la musique de film va monopoliser la sûreté absolue de sa technique, un swing tranquille et détendu ainsi qu'une sonorité d'une remarquable limpidité. Il contribue, avec un mémorable solo de flûte, au succès mondial de l'album California Dreamin' du groupe pop The Mamas and the Papas (1966).