Détesté
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- abominé, réprouvé
Forme dérivée du verbe « détester »
"détesté" dans l'encyclopédie
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JUSTICE ROYALE
- Écrit par Solange MARIN
- 2 777 mots
Ce n'est qu'au xviiie siècle, sous l'influence de la rationalisation des Lumières, qu'il fut de plus en plus considéré comme un privilège exorbitant dont les lettres de cachet constituaient le symbole détesté.
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KOSSUTH LAJOS (1802-1894)
- Écrit par Jean BÉRENGER
- 2 973 mots
Très critiqué par les classes dirigeantes (clergé catholique et grands propriétaires fonciers), détesté par les minorités, il croit sauver son œuvre en confiant le pouvoir au général Görgey, qui capitulera en août 1849 à Világos devant la triple offensive des Autrichiens, des Russes et des Croates de Jelačić (auxquels Kossuth et les radicaux refusent l'autonomie).
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DRUMONT ÉDOUARD (1844-1917)
- Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
- 3 244 mots
Un moment ralenti, le succès de La Libre Parole connaît un renouveau avec l'affaire Dreyfus, cependant que, idéologiquement, son directeur, qui a proclamé que « le capitalisme est à la propriété ce que Caïn est à Abel », devient le porte-drapeau adulé ou détesté d'un antisémitisme et d'un anticapitalisme qui se confondent sans pouvoir édifier vraiment une doctrine.
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BALBOA VASCO NÚÑEZ DE (1475 env.-1519)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 210 mots
Par la suite, obligé de permettre à Balboa de retourner à l'océan Pacifique, il maria prudemment (par procuration) une de ses filles à son rival détesté, mais susceptible de devenir important, dont il retarda le départ jusqu'en 1517. Cette union ne mit toutefois pas un terme à l'inimitié entre les deux hommes. À la fin de 1518, avant que Balboa ait pu tirer parti des navires que ses partisans et lui avaient peiné à bâtir, Pedrarias lui tendit un guet-apens à Acla et perpétra son meurtre sous couvert judiciaire.
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FULLER BLIND BOY (1907-1941)
- Écrit par Gérard HERZHAFT
- 2 940 mots
Détesté de la seconde épouse de son père qui le vitriole et le rend aveugle, le jeune Blind Boy est obligé, pour gagner sa vie, de chanter et jouer dans les rues des villes de la tobacco belt (« ceinture du tabac ») : Winston-Salem, Durham, Richmond. Il absorbe avec une grande facilité le jeu de tout ceux qu'il entend, collègues musiciens (Reverend Gary Davis) ou disques (Blind Blake, Josh White), et s'affirme comme un remarquable guitariste, au fingerpicking délié et plein de dextérité, mêlant les accords du blues aux rythmes syncopés du ragtime.