Détracteur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui dénigre
Employé comme nom
- celui qui dénigre, qui cherche à rabaisser une personne
"détracteur" dans l'encyclopédie
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FLOURENS GUSTAVE (1838-1871)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 2 421 mots
Expulsé de Grèce, il revient à Paris en 1868, il collabore au quotidien La Marseillaise, détracteur de l’Empire, d’Henri Rochefort. Opposant à Napoléon III, Flourens est brièvement emprisonné en 1869. Convaincu d’avoir participé à un complot contre l’empereur, il fuit en Angleterre. Lors de ce séjour, il s’initie à la pensée de Karl Marx auprès de ce dernier.
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AGRIPPA VON NETTESHEIM HEINRICH CORNELIUS (1486-1535)
- Écrit par François SECRET
- 3 029 mots
Devenu expert dans l'art de Lulle avec les frères Canter, il se recommande de Jean Trithème, auteur de la Steganographia, qui a hérité de son maître, le mystérieux Libanius Gallus — originaire de Saint-Quentin comme le détracteur de Trithème, Charles de Bouelles —, la bibliothèque magique de l'ermite de Majorque, Pelagius, dont Jean Pic de la Mirandole parle dans son De rerum praenotione (De la prénotion de choses, 1506).
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SERGE VICTOR (1890-1947)
- Écrit par Laurent LEMIRE
- 3 475 mots
L'intelligentsia française, très engagée en faveur de l'Union soviétique considérée comme le rempart de l'antifascisme, n'a que faire de ce détracteur. Il faudra la démarche d'un Romain Rolland auprès de Staline pour que Victor Serge puisse quitter l'U.R.S.S. en 1936. Avec sa famille, il s'installe à Bruxelles puis à Paris, collabore à diverses revues.
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FABRE D'OLIVET ANTOINE (1768-1825)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 448 mots
Son influence sera considérable, particulièrement sur l'École mystique de Lyon (Ballanche), sur Senancour, Fourier, Lacuria, sans doute sur Balzac, Wronski (son détracteur, qui reprend pourtant la triade Providence-Fatalité-Raison) et Saint-Yves d'Alveydre (qui le pille, le déforme, mais le fait connaître pour ses thèmes pythagoriciens plus que pour sa théosophie proprement dite), sur Barlet, Sedir, Guaita, Peladan, Papus, surtout sur Édouard Schuré, dont l'ouvrage Les Grands Initiés (1889) contient un vibrant hommage à Fabre d'Olivet.
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LARRA MARIANO JOSÉ DE (1809-1837)
- Écrit par Jean-René AYMES
- 6 790 mots
Maladivement enclin à douter et à détruire, ce champion de la sincérité, ce détracteur de la « littérature réduite aux ornements du beau-parler » renie implicitement sa chétive production poétique. Il est vrai que ses épigrammes et anacréontismes doivent beaucoup à N. Moratín, à M. J. Quintana ou à J. Meléndez Valdés. À peine le sonnet A una ramera que tomaba abortos (À une prostituée qui prenait des abortifs) tranche-t-il par son cynisme gouailleur sur le convenu et la pâleur des autres compositions peuplées de nymphes, de Philis, de roses et de zéphyrs.