Détrempe
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en technologie, fait de détrempe r l'acier, de faire perdre sa trempe à l'acier
- couleur produite par un mélange d'eau et de colle, de gomme ou d'eau
- peinture produite avec cette couleur
Forme dérivée du verbe « détremper »
"détrempe" dans l'encyclopédie
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TONTISSE, papier de tenture
- Écrit par Jean-Pierre SEGUIN
- 1 624 mots
Cependant, à peine ont-ils commencé à régner que les papiers dits tontisses, ou veloutés, ou floqués, ou soufflés se voient préférer les papiers peints à la détrempe dont Réveillon assure le succès. Pour autant, les tontisses n'ont jamais été abandonnées ; elles font bon voisinage, sur un même lé, avec des impressions à la détrempe, et elles demeurent la meilleure imitation possible des étoffes les plus riches.
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DOMINO, papier
- Écrit par Jean-Pierre SEGUIN
- 2 045 mots
Jusqu'à la fin de leur production, vers 1830, ils continuent d'être produits en petites feuilles, difficiles à raccorder, et leurs procédés d'impression et de coloriage ne permettent ni le flocage (hachures d'étoffes que l'on projette sur un mordant imprimé au moyen de bois gravés), imitant le tissu, ni la peinture à la détrempe, qui consacrera l'usage du papier en guise de tenture.
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CARSTENS ASMUS JAKOB (1754-1798)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 2 113 mots
Carstens répudie non seulement l'organisation de l'espace et de l'écriture baroque, mais jusqu'au classicisme encore trop éclectique de Mengs : élimination des effets de couleur et d'atmosphère ; rejet de la peinture à l'huile et de son illusionnisme au profit du dessin, de l'aquarelle, de la détrempe ; extrême simplification des structures spatiales par le retour au cube perspectif du Quattrocento sous sa forme la plus épurée, abolition du clair-obscur ; réduction des objets et même des paysages à un contour immatériel ; répertoire cosmogonique syncrétique, nourrissant un symbolisme original et obscur ; adoption de schémas de composition provenant du maniérisme et de la miniature médiévale (La Naissance du jour, 1794, Schlossmuseum, Weimar ; Bataille des Dieux et des Géants, 1795, Kunstmuseum, Bâle ; série de gravures des Argonautes, 1796, etc.
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GOUACHE
- Écrit par Jean RUDEL
- 2 528 mots
Terme dérivé de l'italien guazzo (synonyme de « très mouillé »), qui désigne une variété de détrempe à base d'eau, de gomme arabique fondue à chaud et de glycérine. Il s'agit donc d'une pâte dense, opaque, qui, en séchant, devient mate. La technique de la gouache, contrairement à celle de l'aquarelle, n'utilise pas l'effet de transparence pour l'éclaircissement des tons, mais recourt presque uniquement à l'usage des blancs.
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MANUEL DEUTSCH NIKLAUS (1484-1530)
- Écrit par Pierre VAISSE
- 2 641 mots
; Décollation de saint Jean-Baptiste, musée de Bâle) ; il aborde parfois la mythologie, celle-ci transmise par les romans du Moyen Âge plutôt que par l'érudition humaniste (Pyrame et Thisbé, le Jugement de Pâris, grandes toiles peintes à la détrempe, musée des Beaux-Arts, Bâle) ; d'autres sujets apparaissent dans les dessins : scènes de mœurs, lansquenets, scènes de guerre, moine supplicié par des paysans, personnages (surtout des jeunes filles) aux prises avec la Mort.